e quartier de Kanzuli fait partie des aires de santé les plus touchées. 42 cas ont été recensés dans une période de moins de 21 jours. Et les équipes de la riposte multiplient des séances de recherches des cas notamment auprès des centres de santé locaux.
L’alerte vient de tomber. Les investigateurs se mettent en action, direction quartier Kanzuli. Dans ce petit poste de santé, l’infirmier titulaire était là quand cette dame présentant des symptômes de la maladie à virus Ebola était arrivée. « Nous avons d’abord donné les premiers soins, selon les signes et les symptômes qu’elle présentait. »
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L’équipe, trois personnes, un médecin sénior, un investigateur et une communicatrice entrent dans la pièce où se trouve la patiente et échangent avec elle. À part la prise en charge médicale, un laborieux travail de recherche va commencer, explique un investigateur. « Comme elle dit que c’est une femme de pasteur, est-ce que pendant cette période, il partait à l’église ou à la prière ? Si les cas sont positifs, on a déjà une idée d’ensemble pour faire des actions de santé. »
Face à la méfiance de la communauté vis-à-vis de la riposte, la recherche active auprès de petites structures sanitaires comme celles-ci est parmi les stratégies les plus efficaces pour parvenir aux cas suspects. Cependant toutes les structures ne sont pas si coopératives. « Si l’équipe de la recherche active n’est pas très forte, les cas peuvent faire de quatre à cinq jours. »
À cela s’ajoutent des problèmes de formation pour certaines structures sanitaires qui ne suivent pas tout le protocole officiel, au moins cinq parmi elles ont déjà été fermées.
Rfi