Rebondissement Affaire Famille Pouye : Maitre Djiril War Apporte des Preuves Palpable Affaire a Suivre..

DERNIERE MINUTE : FAIT NOUVEAU  DANS L’ AFFAIRE D’EXPULSION DE LA FAMILLE POUYE DE OUAGOU –NIAYES AVEC LA DÉCOUVERTE DU CERTIFICAT ADMNISTRATIF DE  GUORGUI POUYE, PÈRE DE MAMADOU POUYE OCCUPANT DU TERRAIN LITIGIEUX DE MBAO  ETABLI DEPUIS   LE 27 FÉVRIER 1948. LE DÉPUTÉ MAÎTRE DJIBRIL WAR AYANT FAIT   CETTE DECOUVERTE CAPITALE,  HABITANT DE OUAGOU NIAYES INVITE   L’ ETAT, RESPONSABLE DE L’ ACTE DU GOUVERNEUR QUI AVAIT ATTRIBUÉ  EN 1984 DE MANIÈRE ILLÉGALE UN CERTIFICAT ADMINISTRATIF AU PERE DE NDIAGA NIANG L’EXPROPRIATEUR DE RÉINTEGRER SANS DÉLAI LA FAMILLE POUYE DANS LA MAISON PATERNELLE ET  MET EN GARDE QUICONQUE VOUDRA  ACQUÉRIR  L’IMMEUBLE  APPARTENANT À LA FAMILLE POUYE, SIS A OUAGOU NIAYES, VILLA  NUMERO 218, OBJET DU TITRE FONCIER 11771 GR.

 

Le chef de famille, monsieur Mamadou Pouye, dit Aboubakrim, homme pieux,  irréprochable, qui avait acquis cette maison depuis 1957, à la sueur de son front, et sa première épouse  n’ont  pas  survécu à cette  épreuve. Ils    sont tous les deux  décédés  au cours  de la procédure le 22 octobre 2013, et en 2017, Ces derniers  ne pouvaient supporter,   impuissants, face à cette humiliante épreuve   l’une des  veuves aujourd’hui atteinte de cécité,  une vingtaine d’enfants,  et leurs époux et enfants qui vivaient  dans cette maison avec leurs familles sont aujourd’hui dispersés .

RAPPEL DES FAITS :  

Le terrain, source de ce litige ayant conduit à l’expropriation  de cette famille  a une superficie de 6374, sis  au  km16, Route de Rufisque objet du Titre  Foncier nº10124/DP.

La famille  Pouye se résolut finalement  à vendre les peines et soins faits sur le terrain à la société Diprom.

La Brigade de Gendarmerie Nationale de Zone Franche  Industrielle s’était déplacée sur le terrain, suite à la plainte des héritiers de feu Amdy Moustapha Niang.

À l’appui de sa réclamation, le sieur Pape Ndiaga Niang,  cohéritier de  feu Moustapha Niang, avait produit un certificat administratif signé par le Gouverneur  le 13 Octobre 1984.

Or les enquêteurs avaient  relevé  qu’il avait été bien mentionné sur le certificat en question « qu’il était personnel et ne pouvait être cédé qu’à la constitution par son bénéficiaire d’un dossier de demande d’autorisation  de construction.

Le Receveur leur avait déclaré verbalement que « la Loi 76-66 du 02 Juillet 1976 portant Code des Domaines de  l’Etat ne reconnaît comme titre administratif de propriété que l’autorisation d’occuper, le bail ordinaire, le bail emphytéotique, le droit de superficie et le  titre foncier. Ce certificat administratif  signé par le Gouverneur, poursuivait le  Receveur permettait à son bénéficiaire tout au plus, occupant et exploitant du  terrain au préalable avant la loi 64-66 du 17 juin 1964, portant création du Domaine National, feu Amdy Moustapha Niang  (attributaire seulement en 19840) de se rapprocher des autorités pour une régularisation par voie de bail  et cela dans un délai de deux ans à compter de la date de signature. 

 

Les héritiers de feu Amadou Moustapha Niang  et le ministère public avaient assigné monsieur Ousmane Sarr et les  nommés Mamadou Pouye et Babacar  Pouye devant le Tribunal Correctionnel de Dakar pour vente illégale de terrain appartenant à autrui.

Le Tribunal  Correctionnel par jugement en date du 26 juin 2007, n’ayant  retenu aucune faute dans la cession du terrain par Mamadou Pouye et Ousmane Sarr avait débouté les plaignants de leurs demandes comme non fondées et relaxé les mis en cause.

 

La Cour d’Appel de Dakar, statuant en matière correctionnelle sur l’appel de la partie civile, le ministère public n’ayant pas fait appel,  avait jugé que  le certificat administratif d’occupation de feu Amadou Moustapha Niang est  régulier, que la vente privative de jouissance d’un titre d’occupation est illicite. La Cour  d’Appel  avait relaxé par contre  l’acquéreur, le directeur de la DIPROM qui avait  pourtant acquis les peines et soins  sur le terrain  après cession par Mamadou Pouye et Ousmane Sarr  pour le transformer en bail, puis en titre foncier au motif que monsieur Mbacké Seye détenait   sur le l’immeuble un titre légal. Mais elle  avait condamné solidairement  Ousmane Sarr, Mamadou Pouye dit Abdou Kramine Pouye  à payer à Pape Ndiaga Niang et consorts   la somme de soixante-dix millions (70.000.000) frs CFA  à payer à la succession de feu Amdy Moustapha Niang pour «  le délit de vente illégale de bien d’autrui. »

Par contre les héritiers  Niang avaient été déboutés de toutes leurs  actions civiles   de leur droit sur la dite parcelle sur la base de leur « certificat administratif illégal parce que nul » devant toutes les juridictions civiles, même devant la Cour Suprême.  la somme de 70.000.000 ( Soixante Dix Millions) frs CFA.

Cette situation appelle de notre part  ces observations.

En premier lieu, ce « fameux certificat administratif », ce sésame, dont se prévalent les héritiers  Niang adjudicataires de la maison n’est pas valable comme l’a bien confirmé le receveur des domaines lors de son audition sur PV : «  Que la Loi 76-66 du  02 juillet 1976 portant Code du Domaine de l’Etat ne reconnaît comme titre administratif de propriété que l’autorisation  d’occuper, le bail ordinaire, le bail emphytéotique, le droit de superficie et le titre foncier. ».

Il s’ y ajoute que la Loi nº64- 66  du 17 juin  1964, relative au Domaine National en son article 26 avait définitivement mis fin à  la    délivrance des certificats administratifs en  abrogeant  toutes les dispositions contraires, notamment  le Décret 55-580 du 20 mai 1955 portant réorganisation  foncière et domaniale , les textes  pris pour son application  et l’article 83 et le 13 ème alinéa  de l’article 90 du Décret  du 26 juillet  1932  réorganisant  le régime de la propriété foncière  relatif  à l’immatriculation  en vertu  d’un  certificat  administratif.

. Dieu, merci, nous venons de retrouver,   après des mois de recherche  le certificat administratif  établi en 1948  à monsieur Gorgui  Pouye, le père de  feu  monsieur Mamadou Pouye qui   exploitait le terrain depuis 1906. Malheureusement, feu Mamadou Pouye   et les héritiers ignoraient son existence  ou n’avaient pu le trouver.

Au vu et analyse de ce qui précède,  à savoir la découverte du certificat administratif du vieux  Gorgui Pouye  transmis de droit à sa descendance, sans qu’il soit  besoin demander la réouverture du dossier par  tribunal sur la  base de ce fait nouveau, force  est de soutenir  que l’ Etat doit être tenu  comme premier  responsable en tant que commettant et employeur de son agent , le Gouverneur de l’époque  qui avait  délivré le certificat administratif. L’Etat par conséquent est tenu de remettre les choses en leur état initial et de réintégrer sans délai la famille Pouye dans leur villa de Ouagou Niayes.  La (Covid19)  a engendré   l’instauration  par  le Président de la République de l’Etat d’urgence, et le vote  par nous députés l’Assemblée Nationale  la  loi d’habilitation. Le Chef de l’Etat, Homme de Justice ,  d’équité, humaniste a même  déjà  instruit  tous les services concernés , les tribunaux,  les auxiliaires de justice, les forces de l’ordre  de surseoir à prononcer ou  de prêter assistance pour  l’exécution de  toute décision d’expulsion de  tout occupant ,les locataires, même insolvables vis  à  vis de leurs bailleurs à plus forte raison un propriétaire    pour toute la  période  de la pandémie, surtout  en cette période du Ramadan.  Nous sollicitons du Chef de l’Etat qu’il lui plaise ordonner une enquête pour situer les responsabilités et prendre des sanctions pour ces cas très fréquents. Nous invitons par conséquent les officiers ministériels, les notaires,  le conservateur de la propriété foncière les huissiers,  à surseoir  à toute action de toute nature,  de vente ou d’exécution sur cet immeuble. Nous remercions le Ministre de l’Intérieur, le commissaire de police,  l’Administration, le Préfet très sensibles à cette situation douloureuse et le Maire  Djibril Wade qui a accueilli  cette  famille, pleine de foi au Centre Social de la Commune.

Nous mettons par conséquent   en garde quiconque  se serait  aventuré à acquérir à ses risques et périls  cette maison de la famille Pouye, sise à Ouagou Niayes,  villa  numéro 218, objet du titre foncier numéro11771 GR. Ce combat est celui de tout homme épris de justice et d’humanisme. La population de Biscuiterie unie comme une seule personne fera face à cette injustice, née d’un abus de pouvoir et d’une illégalité coupable. Nous nous y opposerons au prix de notre vie.

Djibril War, député, habitant de Biscuiterie