L’idée d’un congrès extraordinaire du Syndicat des enseignants libres du Sénégal(Sels) est agitée par des membres dudit syndicat résidant à Bambey. Ils ont mis en place un comité pour l’organisation dudit congrès. Le Sels de Bambey est sur le pied de guerre. Il ne veut plus de Souleymane Diallo, l’actuel secrétaire général, à la tête de ce syndicat.
En conférence de presse à Bambey, Mame Birame Faye, Secrétaire général adjoint de la section Sels de Bambey, est revenu sur les griefs que lui et ses camarades portent sur Souleymane Diallo.
Ces récriminations sont, d’après Mame Birame Faye, “la gestion opaque du syndicat, de la CoaSels (coopérative d’habitat du Sels) et de la Mutsels (mutuelle de santé du Sels), la non-acquisition d’un siège pour un syndicat qui a 21 ans d’existence, l’inamovibilité de Souleymane Diallo et son impopularité dans le landerneau syndical’’.
Pour toutes ces raisons, les enseignants membres du Sels de Bambey ont pris la décision historique, d’après Mame Birame Faye, “d’organiser un congrès extraordinaire du Sels aux fins de replacer le syndicat dans la position de leader à l’échelle nationale’’. Ils ont aussi lancé un appel solennel aux militants pour relever les grands défis de l’heure.
Ces défis sont, d’après eux, “la diligence du paiement des pensions de retraite, l’accélération du traitement des dossiers des collègues décédés, le traitement rapide des arrêtés d’admission et des actes administratifs, le paiement sans délai des rappels dus aux enseignants, l’arrêt immédiat de la surimposition opérée sur les salaires des enseignants, la prise en charge de l’enseignant décisionnaire à partir de la session de l’année d’admission au CAP et la prise en charge de son ancienneté de grade, lors du reclassement dans le corps des instituteurs décisionnaires et l’augmentation optionnelle de l’âge de la retraite à 65 ans’’.
Ces enseignants veulent mettre sur pied une bonne politique d’habitat pour les enseignants. Ils invitent l’Etat du Sénégal à “geler les avoirs du syndicat et à procéder à leur audit, parce que la légitimité n’appartient plus à Souleymane Diallo, mais à la base. Nous n’accepterons plus qu’il continue à dilapider les ressources du syndicat’’.
Nous avons tenté, en vain, de joindre le secrétaire général Souleymane Diallo, dit « Enquete »