Sortis en masse ce dimanche, les Bissau-guinéens ont exprimé leur opposition aux sanctions décidées par la CEDEAO contre dix neuf personnalités politiques et du monde des affaires. Des sanctions qui vont du gel de leur avoir à l’interdiction de voyage. Du siège du Parti pour la rénovation sociale qui fait figure de locomotive de la procession, celle ci a connu son épilogue au rond point Gimital à côté duquel se trouve la représentation permanente de la CEDEAO. L’institution sous régionale a été clouée au pilori. L’un de ses dirigeants étant accusé de tous les pêchés d’Israel. Sa révocation en tant que médiateur de la crise bissau-guinéenne est réclamée pour son parti pris supposé. En effet, les sanctionnés et leurs souteneurs soupçonnent le président de la Guinée Conakry d’avoir épargné le président du PAIGC et ses partisans en conflit ouvert contre l’actuel chef de l’Etat bissau-guinéen. Aujourd’hui, un mémorandum sera remis au représentant permanent de la CEDEAO à Bissau.
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