Ce n’est pas encore le grand rush au niveau des commissions de révision des listes électorales à Fatick. Le rythme d’inscription étant très lent, les autorités invitent les porteurs de voix à mieux sensibiliser les populations.
A Fatick, les dix-sept commissions mises en place par les autorités dans le cadre de la révision exceptionnelle des listes électorales sont encore peu fréquentées. Une situation sans doute due à la difficulté des électeurs désirant s’inscrire ou changer de lieu de vote. Il s’avère très difficile de disposer d’un certificat de résidence dans plusieurs communes du département de Fatick. Dans certaines localités, le fameux sésame est délivré aux ayants droit moyennant la somme de 600 Fcfa.
«Dans notre commune, il faut débourser 300 Fcfa pour avoir un certificat de domicile, c’est-à-dire qu’on paie 200 Fcfa à la mairie et 100 Fcfa chez le chef de village. Une fois le certificat de domicile obtenu, on paie encore 300 Fcfa à la mairie pour disposer du certificat de résidence», explique Pape Sidy Diouf, responsable politique à Diarrère.
Une procédure que monsieur Diouf assimile à du racket et à une opération de blocage déguisée des électeurs qui ne sont pas du camp du maire et qui veulent s’inscrire et changer de lieu de vote.
Dans d’autres localités, il faut au moins 48 heures pour disposer de son certificat de résidence. Ce qui, par moments, peut décourager ceux qui veulent s’inscrire ou réviser leurs inscriptions. Il faut signaler aussi que les partis politiques brillent par leurs absences au niveau des commissions.
L’As