Le Train Express Régional (TER) sera inauguré demain Lundi 14 Janvier 2019 par le chef de l’État M. Macky SALL. Pour les besoins de cette inauguration, les voies d’accès seront fermées de 06 h à 20 h. Cette situation, on l’a dit, va causer des dommages importants sur la mobilité des personnes et des véhicules. À Rufisque, la situation est tendue et des voix se sont levées pour fustiger un tel état de fait. Après avoir tiré la sonnette d’alarme, Dakaractu a câblé le président du Conseil départemental de Rufisque, l’honorable député Souleymane NDOYE.
Selon lui, après s’être félicité d’un tel projet qui entre dans le cadre de la mobilité urbaine, « il est vrai, il y a énormément de problèmes qui sont posés dans le cadre de la communication que les Rufisquois en général ne comprennent pas. Les messages qui sont distillés par rapport à la circulation des personnes et des biens ne sont pas toujours opérants. C’est vrai que dans les communiqués, on dit souvent qu’il faut fermer les passages de telle heure à telle heure. Mais ce qu’on ne dit pas c’est que cette fermeture est toujours relative. Pour des raisons de sécurité, il est tout à fait normal, même dans les plus grandes villes du monde qu’à chaque fois qu’un train passe le passage soit fermé. C’est le cas depuis qu’avec la phase test, il a été annoncé qu’à partir des passages à niveau tout un dispositif de sécurité serait mis en place afin de limiter le maximum de dégâts surtout quand le train doit passer, mais il n’y a jamais eu de fermeture continue. Ce sera le cas aussi demain quand le président va procéder au lancement du TER. Et dès que le train passera les gens seront libres d’aller et venir. »
Par ailleurs, le Président du Conseil départemental, reconnait que le « projet n’est pas finalisé à 100%. Nous savons tous que l’engagement du Président de la République est de faire rouler le TER à la date du 14 janvier il faut s’en féliciter parce que voilà un homme qui a tenu parole par rapport à ses engagements.
Maintenant pour la suite des travaux, nous laissons le soin aux techniciens de l’APIX de communiquer pour ce qui est des passerelles. Et le ministre s’est engagé à faire autant de passerelles, qu’il sera nécessaire et nous prenons ces engagements comme étant des engagements de l’État et nous pensons que les difficultés liées à la libre circulation des personnes et des biens sera bientôt un mauvais souvenir. »
Pour ce qui est des difficultés rencontrées par les populations, M. NDOYE se dit tout à fait « solidaire de tout ce qui se passe, mais vous savez que les grand travaux amènent beaucoup bruit. Ce projet est un projet innovant, c’est vrai qu’il y a des désagréments terribles au niveau des populations, mais nous sommes solidaires et nous pensons que cela va être très bientôt un mauvais souvenir… »