L’affaire des fonds sociaux miniers a semé une division au sein du Conseil municipal de Sabadola. Ils sont plus de 10 conseillers qui accusent le Maire, Mamadou Cissokho d’avoir détourné des fonds miniers, destinés à la santé, l’éducation etc. Certains sénégalais constatent qu’il est fréquent ou de voir des Maires et autorités administratives se sucrer sur le dos des biens de la communauté.
Les histoires de détournement de deniers publics ou simplement de dons sont récurrentes au Sénégal. Une fois installé, ces élus changent de vision et de perception sur les biens de la communauté. Profitant de ce brin de pouvoir à leur disposition, ils se projettent à des projets fantaisistes pour attirer des financiers ou généreux donateurs ou entreprises, étant dans l’obligation de répondre aux exigences de la responsabilité sociétale d’entreprise.
Souvent, ces élus, mettant la main sur ces montants, se moquent des projets, initiaux, devant recevoir ces fonds. C’est qui semble arriver dans cette histoire de détournement, impliquant le Maire de Sabadola, Mamadou Cissokho. Un nombre de 10 conseillers, l’accuse d’avoir détourné des fonds miniers, destinés à la santé, l’éducation etc.
Ainsi, la société civile de Kédougou s’est saisie de cette affaire afin que toute la lumière soit faite sur ces fonds. Les contestataires invitent le Ministre des collectivités locales et les différents corps de contrôle à enquêter sur cet argent qui s’élèvent à plusieurs centaines de millions de FCfa.
Interpellé sur cette affaire, le Maire de Sabadola dit attendre les preuves de détournement. Seulement, le questionnement des populations, est de savoir si certains administrés ont une très bonne conscience de la signification de la gestion des affaires de la Cité.
Raison, il est fréquent ou régulièrement constaté de voir des Maires et autorités administratives se sucrer sur le dos des biens de la communauté. Souvent, ayant la gestion ou le pouvoir de décision, ils en profitent pour se remplir bien les poches.
A travers leurs calculs, moins bien réfléchis, ils usent et abusent avec des subterfuges pour détourner ou vendre des terres de leurs localités. Ils ne doutent d’avoir inscrit leurs actions dans la mauvaise pratique de gestion qui appauvrit davantage les populations.
Et, il reste maintenant à l’Etat de prendre les choses en main pour protéger les administrés, victimes de « politi-chiens » parasites, destructeurs du bien commun. A défaut, d’une prise de mesures disciplinaires assez coriaces, ces hommes, obnubilés par l’avoir personnel, vont continuer à accroître la souffrance des populations.
Leral