Ce mardi 24 septembre à New York, c’est l’ouverture officielle de l’Assemblée générale de l’ONU, la réunion annuelle des chefs d’État et de gouvernement. L’occasion pour les dirigeants du monde entier de livrer leur vision de la situation, mais aussi de rencontrer leurs homologues pour des entretiens privés. Cette première journée verra défiler à la tribune plusieurs présidents africains, avec un agenda centré sur le Sahel et la Libye pour le reste de la semaine.
Avec notre envoyé spécial à New York, Léonard Vincent
L’ordre protocolaire dans lequel se succèdent les dirigeants du monde à la tribune de l’ONU est quelque peu obscur. On sait que, historiquement, le Brésil est toujours premier, mais ensuite c’est en vertu d’un algorithme complexe, explique l’ONU, et de quelques arrangements de dernière minute.
Ce mardi, pour l’Afrique, c’est le président égyptien qui devra succéder, en troisième position, au Brésilien Bolsonaro et à l’Américain Donald Trump. Puis doivent s’exprimer au milieu des autres, au cours de cette première journée, les présidents du Nigeria, du Burkina Faso, du Rwanda, de l’Angola, du Niger, du Sénégal et, pour finir, le Premier ministre marocain.
Pas de « bilatérales » avec la France au programme
Côté coulisses, les « bilatérales » comme on dit, c’est-à-dire les tête-à-tête entre chefs d’État, se décident au jour le jour. On sait toutefois que le président français Emmanuel Macron n’a pour l’instant aucun président africain à son agenda.
Enfin, deux dossiers s’imposent pour le continent cette semaine. Un G5 Sahel doit se tenir mercredi. Et l’autre sujet dominant est la Libye. Un premier sommet des « parrains » du conflit devrait se tenir jeudi à l’initiative de la France et de l’Italie, avec la participation de l’Union africaine et de l’Égypte, soutien du maréchal Haftar. L’idée est d’en faire le prélude à un sommet entre belligérants, sur le territoire libyen.
La Centrafrique s’invite à l’agenda
Ce grand rendez-vous des dirigeants de la planète est l’occasion pour de nombreux diplomates de plaider, en marge des plénières, pour la cause de leur pays. La Centrafrique, elle, souhaite que la communauté internationale ne s’arrête pas à la levée partielle de l’embargo sur les armes qu’elle a obtenue.
Rfi