
En colère contre le manque de considération de la part de leur tutelle Les enseignants de la Formation Professionnelle et Technique revendiquent le départ du Ministre Dame Diop
Les enseignants membres du Syndicat de l’Enseignement Professionnel et Technique de la région de Saint-Louis ont revendiqué hier, mercredi 2 mars, le départ de Dame Diop, Ministre de l’Emploi, de la Formation Professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion de la tête de ce département ministériel.
Ils ont observé dans la matinée un sit-in devant les locaux de l’Inspection d’Académie de la région pour fustiger le manque de considération notoire de la part de leur tutelle à leur égard. Ces enseignants grévistes dénoncent une dépendance de celle-ci au Ministère de l’Education Nationale et menacent de poursuivre le combat jusque l’obtention de gain de cause
Ce sont des enseignants très en colère et munis de brassards rouges, pancartes en mains, qui ont manifesté hier, mercredi 2 mars, leur colère à travers un sit-in qu’ils ont observé devant les locaux de l’Inspection d’Académie de Saint-Louis.
On pouvait lire à travers leurs pancartes divers messages tels que « La FPT oubliée » ; « Dame Diop dégage ! »; « Dame Diop Ministre fantôme » ; « Paiement des indemnités » entre autres. Des messages qu’ils ont scandés face à la presse. Sur place, ces enseignants membres du Syndicat de L’Enseignement Professionnel et Technique de Saint-Louis ont revendiqué le départ de leur tutelle, le Ministre de l’Emploi, de la Formation Professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion en l’occurrence Dame Diop.
« Nous exigeons son départ parce que nous ne pouvons pas avoir un Ministre de tutelle avec qui nous voulons communiquer alors que lui, refuse de nous recevoir. Pourtant, nous sommes le seul syndicat qui est au niveau de son département ministériel à savoir le Syndicat de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle. Il est clair que la réussite de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle ne pourra se faire sans ses acteurs et le Syndicat qui les représente. Donc, il a intérêt à recevoir nos secrétaires généraux pour qu’ils discutent avec lui et voir les voies et moyens de mettre les agents dans de bonnes conditions de travail mais aussi pour le rayonnement de la formation professionnelle », a soutenu Mamadou Kéba Diallo, secrétaire général chargé de la communication du Syndicat de l’Enseignement Professionnel et Technique de Saint-Louis.
Ses camarades et lui ne comprennent pas toujours pourquoi les points revendicatifs qui concernent la Formation Professionnelle n’aient pas été pris en compte lors des récentes négociations entre l’État du Sénégal et les représentants de syndicats d’enseignants.
« Nous sommes écœurés par l’attitude de notre tutelle et nous nous demandons même est-ce que réellement notre ministère est autonome parce qu’on dirait que nous dépendons trop du ministère de l’Éducation Nationale », at-il déploré tout en indiquant que la question des passerelles professionnelles, la baisse des indemnités et des budgets alloués aux établissements d’enseignement professionnel et le favoritisme de leur Ministre de tutelle constituent les difficultés qui plombent le secteur de la Formation Professionnelle.
Sud Quotidien




![Liban: les pénuries d’essence continuent et entraînent des files d’attente monstres Malgré les promesses du gouvernement, la fin progressive des subventions qui maintenaient le sans plomb et le diesel à un prix huit fois inférieur au marché n’a pour l’instant pas l’effet escompté. Les files d’attente devant les stations continuent, et beaucoup de pompes restent fermées ce mercredi 30 juin. PUBLICITÉ Avec notre correspondant à Beyrouth, Noé Pignède En plein centre-ville de Beyrouth, une file d’attente de plusieurs kilomètres s'est formée pour faire le plein. Les Libanais excédés désespèrent d’avoir de l’essence. « Les stations-services ont du pétrole mais elles l'ont gardé ces derniers jours parce qu'elles attendaient l'annonce officielle qui disait que le prix de l'essence allait augmenter progressivement chaque jour, explique Yara, qui se bat depuis trois heures pour ne pas perdre sa place dans la file d'attente. Ils ont augmenté aujourd'hui de 50%. Évidemment si je me mets à leur place et que je suis fourbe, je me dis : "Qu'est ce que je m'en fiche du peuple ? Pourquoi ne pas me faire 50% en 24h ? Je garde, qu'il crèvent, qu'ils n'aient pas d'essence, ils reviendront comme des petits chiens à attendre et mendier !"... Et ça ce n'est que le début ! » Ce n'est que le début, car dans trois mois, avec l’arrêt des subventions, un plein d’essence devrait coûter 600 000 livres libanaises, soit 80% du salaire minimum mensuel. Petite corruption En plus de l’augmentation des prix, les Libanais font toujours face à de grosses limitations du nombre de litres par voiture : tout est rationné. Mais pour cela, Yara, qui doit faire plusieurs centaines de kilomètres aujourd’hui pour son travail, a trouvé la parade. « Ce que je vais faire, et c'est horrible, je vais le supplier [le pompiste, NDR] de me remplir deux fois la limite en lui glissant quelque chose sous la manche, sous la table... Si vous croyez que je suis la seule... Je déteste ça dans ce pays, mais voilà ce que je suis devenue », déplore la jeune femme. Une petite corruption à laquelle se livrent désormais tous ceux qui en ont les moyens. Pour les autres, se déplacer va devenir un luxe, dans un pays quasiment dépourvu de transports publics.](https://actuvision.com/wp-content/uploads/2021/06/liban-218x150.jpg)







