Scandale à la mairie de Ziguinchor : Abdoulaye Baldé s’en lave les mains et promet de ne soutenir ou défendre personne

Le Maire de la ville de Ziguinchor Abdoulaye Baldé, interpellé sur l’arrestation de ses agents municipaux, Aliou Diémé et Souleymane Signaté, respectivement agent voyer et chef de la division de recettes de la fiscalité dégage sa responsabilité.

Promettant de ne soutenir, ni défendre personne, Abdoulaye Baldé rappelle avoir produit une note circulaire, datant du 5 juillet 2019 pour alerter sur le comportement délictuel de certains agents municipaux.

Ladite lettre circulaire a été destinée au Gouverneur de la région, au Préfet du département de Ziguinchor, au Procureur de la République, au Président du Tribunal d’instance, au Colonel Commandant de la légion de la gendarmerie, au Commissaire de Police, au Commissaire de la BMS, au bureau municipal, au Secrétaire général municipal, aux chefs de services de la commune, à la RPM et au bureau des archives de la Mairie. «Il m’est revenu à plusieurs reprises, que des élus et, ou agents municipaux, procéderaient à des spéculations de toutes sortes, à l’établissement et ou, à la délivrance d’actes, dont ils n’ont ni la compétence et ni les prérogatives», informe le maire Abdoulaye Baldé.

Le Maire de Ziguinchor a tenu à rappeler que les pouvoirs du Maire, ainsi que la délégation de ses attributions, sont strictement encadrés par la loi 2013-10 du 28 décembre 2013 portant Code Général des Collectivités territoriales notamment en ses articles 106 à 117. Tout acte pris en dehors de ce cadre légal et réglementaire, demeure nul et non avenu.

Par conséquent, insiste-t-il, toute personne qui s’adonne à ces pratiques, qui établit et, ou délivre des actes sans en être habilitée et en violation de ces dispositions, engage sa propre responsabilité pénale et répondra de ses actes devant les autorités judiciaires du pays.

Comme, «le premier magistrat de la ville de Ziguinchor a été prévoyant et comme un «prédicateur», semble bien avoir vu dans ses rêves ce scandale qui a été commis par ses agents municipaux», disent les populations à l’Observateur, repris par igfm.