C’était il y a 12 ans, à l’époque où elle tentait de briguer l’Elysée. Ségolène Royal perdait en 2007 sur tous les tableaux : côté coeur, comme côté professionel. Aujourd’hui, la femme politique décide de s’expliquer sur les raisons de son silence…Ils ne se sont peut-être jamais mariés mais entre Ségolène Royal et François Hollande, il existe un lien indéfectible depuis des années… Ceux qui se sont rencontrés en 1978 sur les bancs de l’ENA avaient annoncé leur séparation en 2007. Et ce n’est qu’à présent qu’on en apprend un peu plus sur les dessous de cette rupture.
« J’avais encore 4 enfants »En effet, bien avant de tromper Valérie Trierweiler avec Julie Gayet, l’ex président de la République avait déjà été infidèle… En concubinage avec la maman de ses 4 enfants, Ségolène Royal, il avait débuté une idylle avec la journaliste de Paris Match, Valérie Trierweiler, au milieu des années 2000.
Une trahison qui, comme l’avait expliqué Ségolène Royal dans son livre intitulé « Ce que je peux enfin vous dire », paru en novembre 2018, avait fini par lui coûter l’Elysée, dans sa course contre Nicolas Sarkozy…
Malgré la douleur de cette (double) déception, la femme politique avait alors décidé de garder le silence. Et elle explique à présent, dans les colonnes de Télé-Loisirs, les raisons de ce choix. Elle assure : « J’avais encore 4 enfants à élever qui subissaient déjà l’exposition de leur mère. Si en plus j’avais ajouté à ça la crise d’un couple, je ne sais pas comment ils s’en seraient sortis ».
« En plus il me trompait »
En plus, Ségolène Royal se souvient avoir été particulièrement isolée pendant sa campagne, puisqu’au PS, nombre de sympathisants lui ont tourné le dos, lorsqu’elle a remporté la primaire. Elle confie : « Pourquoi n’ai-je pas dit à ces messieurs : ‘Ou vous me soutenez, ou vous quittez ma campagne’ ? Y compris à mon propre conjoint, qui ne m’a pas soutenue pendant la campagne et qui en plus me trompait… J’aurais dû lui dire ‘Ou tu me soutiens, ou tu t’en vas' ».
Finalement, de l’eau est passée sous les ponts. Pour preuve, avec le feu vert de François Hollande, Ségolène Royal a finalement été nommée ministre de l’Environnement, pendant 3 ans (de 2014 à 2017)… après le départ de Valérie Trierweiler !