’L’appel du chef de l’Etat à un Sénégal propre semble arriver à son heure, tant il a trouvé un écho favorable dans plusieurs secteurs. C’est ainsi que le responsable de la campagne «Océans» de Greenpeace Afrique essaie de surfer sur la vague pour formuler ses doléances.
‘’Greenpeace Afrique exhorte également les autorités sénégalaises à mettre en place des mesures concrètes pour lutter contre toutes formes de pollutions, en particulier celle causée par le plastique à usage unique.
L’ampleur de la contamination du milieu marin par les déchets plastiques est énorme. Une fois dans l’océan, il est très difficile, voire impossible de nettoyer ces déchets. Ils flottent dans tous les océans du monde, à toutes les profondeurs’’, souligne Dr Ibrahima Cissé.
L’organisation rappelle avoir participé, en 2018, à une campagne destinée à se libérer du diktat du plastique. En fait, Ibrahima Cissé déclare que la campagne en question, menée dans 5 pays africains dont le Sénégal, avait permis de savoir que le plastique constitue l’essentiel des déchets jetés à la mer, au «pays de la Téranga».
D’où cet appel lancé aussi aux entreprises pointées du doigt comme étant à l’origine de cette utilisation massive. ‘’C’est aussi la responsabilité des entreprises de biens de consommation de réduire les quantités de plastique mises sur le marché et d‘investir dans des systèmes innovants de distribution plus durables permettant de réduire le recours aux emballages plastiques ».