Le Collectif des plaignants contre les dérives constatées dans certaines productions audiovisuelles se félicite que le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) ait confirmé, en recevant sa plainte en date du 06 août dernier, la véracité de ses incriminations contre la série dénommée «Infidèles», quant à son contenu obscène, indécent, voire pervers, portant gravement atteinte à l’image de la Femme, menaçant la santé mentale et morale des enfants, les valeurs culturelles et religieuses, et la paix sociale dans notre cher pays.
Nous saluons certaines injonctions faites par le CNRA au support de diffusion télévisuelle de cette série, qui continue de susciter une forte indignation dans l’opinion. Laquelle est non seulement outrée par la banalisation de la fornication et l’apologie de l’adultère, mais également par des séquences offrant davantage de visibilité à la célèbre bannière arc-en-ciel, symbole de ralliement par excellence des adeptes des unions contre-nature, bannies par toutes les religions révélées et condamnées par l’article 319 du Code pénal sénégalais.
En ce qui concerne la signalétique «Interdit aux moins de 16 ans», voici la définition universelle qu’en ont faite ceux qui l’ont créé, en l’occurrence les organes de régulation des médias occidentaux : «Cette limitation d’âge est exigée lorsqu’un programme risque de perturber les repères des moins de 16 ans, notamment les programmes érotiques ou présentant des scènes de violences particulièrement impressionnantes» (Source : Conseil supérieur de l’audiovisuel français).
Or, l’une des principales missions du CNRA est de veiller à ce qu’aucun programme, passant par les moyens de diffusion publique, ne puisse porter un préjudice moral ou physique aux mineurs. La loi sur l’audiovisuel français, pourtant l’une des plus laxistes et des plus liberticides au monde, interdit et punit tout contenu entrant en contradiction avec leur système de valeurs, telles que les productions à caractère pédo-pornographique, zoophilique, etc. C’est à ce même titre que le peuple sénégalais, dans son écrasante majorité, très attaché à ses croyances, toutes obédiences confondues, semble loin d’accepter la production et la diffusion d’œuvres érotiques, classifiée «interdit aux moins de 16 ans» sur son sol.
Par conséquent, le «Collectif des plaignants contre les dérives audiovisuelles» exige que toute œuvre télévisuelle, telle qu’INFIDELES, entrant dans cette classification, soit purement et simplement interdite de diffusion télévisuelle au Sénégal. Le Collectif exhorte le CNRA de veiller au respect strict de l’obtention en bonne et due forme du visa d’exploitation par les producteurs, avant toute diffusion publique de leurs produits. D’autant que, d’après le directeur de la cinématographie, M. Hugues Diaz, «la plupart des séries incriminées n’ont pas d’autorisation de tournage» (L’Obs du 19/08/2020). Et de préciser qu’au terme de la loi numéro 2002-18 du 15 avril 2002, portant organisation des activités de production, d’exploitation, de promotion cinématographique et audiovisuelle, toute exploitation publique des produits qui en sont issus est subordonnée à l’obtention d’un visa d’exploitation.
Délivré par le ministère en charge de la cinématographie, après avis de la commission de contrôle des films, ce visa permet d’attester que le produit ne porte pas atteinte à la sécurité publique et aux bonnes mœurs. Et le directeur de la cinématographie d’alerter que «le défaut de demande de tournage est une infraction passible d’un retrait voire d’une amende».
Le «Collectif des plaignants contre les dérives audiovisuelles» informe l’opinion qu’il a interjeté appel auprès du «Tribunal de l’audiovisuel», le mardi 18 août dernier. Et exhorte tous les compatriotes, soucieux de la préservation des nobles valeurs qui nous ont été généreusement léguées par nos Ancêtres, de rester mobilisés, à l’écoute de la suite que le collectif compte donner à cette inqualifiable agression de nos valeurs, incarnée à un niveau inédit par ce déplorable mimétisme des sous-cultures occidentales, à l’actif de cette série perverse, qu’est INFIDELES.
IGFM