Ainsi, la plus belle fille de l’année 2020 n’a pas été violée. Tout ce qu’elle débitait serait sorti de son imagination fertile. Comme ça se passe d’ailleurs le plus souvent dans ce charmant pays où de pauvres innocents sont envoyés en taule et privés de liberté pour dix ans sur la base d’accusations de jeunes filles expertes en mises en scène dignes de romans policiers. Ce, depuis que ce délit a été criminalisé, ce qui a eu pour effet de mettre tous les hommes y compris les magistrats chargés de juger nos incartades en sursis. Gare à celui qui tirera la braguette devant une meuf. C’est la parole de la victime, souvent une fieffée menteuse, contre celle de l’homme. Il suffira que la prétendue victime débite ses galéjades pour qu’un chœur de folles enragées occupe les réseaux sociaux afin d’exiger que l’homme accusé soit castré. Un lynchage systématique même face au récit le plus éculé. Pourquoi donc pensez-vous à Adji Sarr ?
Quand cette loi fut votée par des parlementaires après un lobbying de prétendues féministes, il a fallu de peu pour que ces enragées et de prétendus zélés défenseurs de femmes viennent nous couper le zizi. Ils nous présentaient, nous qui dénoncions cette loi homicide, voire masculinocide, comme des violeurs en puissance, ne pouvant se retenir devant une femme. Et voilà que l’on découvre que la prétendue violée de l’hôtel Radisson de Diamniadio débitait des sornettes. Comme d’ailleurs celle par qui le Sénégal a failli sombrer en mars 2021.
Ça, nous en sommes convaincus à l’instar de tous les hommes et femmes qui ont peu de jugeote. Un dossier, celui de Adji Sarr, que l’on aurait dû classer pour s’occuper de questions plus sérieuses. Mais voilà que des politiciens bannis par le Chef ou qui veulent se retrouver une nouvelle virginité, après la déculottée des Locales, en font un fonds de commerce pour montrer leur servilité au Chef. Sonko étant un bon tremplin pour retrouver les bonnes grâces de celui qui nomme et dégomme. Et pourtant l’urgence, la seule qui vaille pour le moment, consiste à relever les défis économiques aux quels est confronté ce pays.
Et qui risquent de s’aggraver avec la guerre en Ukraine comme le chef lui même l’a dit devant le président de la banque mondiale. On a comme l’impression d’ailleurs que le Chef nous prépare à des sacrifices, appelant à une aide pour l’Afrique pendant que son ministre de l’Economie pense que les efforts de relance de nos économies risquent d’être anéantis par la conjoncture internationale. C’est dit !!!
KACCOOR BI