Le président américain, qui doit se rendre au Texas, reste ferme sur ses positions : il exige 5,7 milliards de dollars pour financer la construction d’un mur afin de lutter contre ce qu’il appelle « une crise humanitaire et sécuritaire ». Mais les démocrates campent aussi sur leurs positions. La réunion qui s’est tenue mercredi à la Maison Blanche a tourné court.
Au lendemain du discours solennel du président, les dirigeants du Congrès étaient invités à la Maison Blanche pour tenter de trouver une issue à l’impasse budgétaire, mais la négociation n’a pas avancé d’un pouce.
« Malheureusement le président s’est levé et il est parti, a raconté Chuck Schumer, chef de l’opposition au Sénat. Il a demandé à la présidente de la Chambre des réprésentants, Nancy Pelosi : « êtes-vous d’accord avec mon mur ? » Elle a dit non. Il s’est levé, et a dit « alors nous n’avons rien à discuter » et il est parti… »
Le vice-président l’a confirmé à l’issue de ce court rendez-vous. Donald Trump n’entend pas céder.
« Il n’y aura pas d’accord sans mur, a réitéré le vice-président Mike Pence. Ce président, les républicains du Sénat et de la Chambre vont tenir bon jusqu’à ce qu’il y ait le financement et la réforme nécessaire pour mettre fin à cette crise sécuritaire à la frontière. A ce moment-là seulement, la paralysie partielle de l’administration fédérale cessera. »
Sur Twitter le président a qualifié la rencontre de « totale perte de temps ». « J’ai dit bye-bye, rien d’autre ne fonctionne », a-t-il simplement ajouté.