Depuis quelques jours, le chanteur malien Sidiki Diabaté est au coeur d’une triste affaire. Une de ses compagnes, Mamasita, a porté plainte contre lui pour tortures et violences conjugales. Les photos de cette dernière avec les cicatrices et plaies des brimades subies circulent sur la toile.
Hier, en début de soirée, RFI rapportait que l’artiste a été arrêté, sur instruction du procureur de la Commune 3 de Bamako. Beaucoup d’activistes n’ont eu de cesse de réclamer son arrestation.
Dans une interview, l’artiste nie avoir frappé Mamacita. Il affirme qu’ils sont en couple depuis 6 ou 7 ans et comme tout couple, ils ont des hauts et des bas, mais les règle en privé. Ce qui a rajouté de l’huile au feu et ravivé la colère des activistes. Aussi, le comité d’organisation des Afrimma Awards qui a retiré de toutes les catégories dans lesquels le fils du grand Toumani Diabaté était nominé.
Le comité d’organisation des Primud, dirigé par Molare a, pour sa part, décidé de ne pas prendre de décision hâtive. « Aussi sensibles que puissent être les accusations, le comité d’organisation des Primud 2020 décide de ne prendre aucune sanction à l’encontre de l’artiste Sidiki Diabaté, au nom du principe de la présomption d’innocence », lit-on dans le communiqué. Cette affaire pose, une fois encore, le débat: doit-on dissocier l’oeuvre de l’artisté