D’importantes résolutions ont été prises au sommet du G5 Sahel-France qui s’est achevé lundi à Pau, dans le sud-ouest de la France.
Les dirigeants du Sahel ont signé une déclaration commune dans laquelle ils ont exprimé le souhait de voir la France poursuivre son engagement militaire dans la région, en proie à de récurrentes attaques terroristes.
Emmanuel Macron et ses invités ont annoncé la création d’une « Coalition pour le Sahel », et ont aussi convenu de concentrer leurs efforts en augmentant notamment la qualité de la formation des militaires des armées des pays du sahel.
Ils ont aussi lancé un appel en direction des autres pays et partenaires pour les inviter à participer et à apporter leurs contributions à cette « Coalition ».
La France a annoncé l’envoi de 220 soldats supplémentaires, qui viendront renforcer les troupes de Barkhane, estimées à 4.500 hommes.
Le G5 Sahel tarde à recouvrer les fonds promis. La présence des troupes françaises au Sahel au cœur du G5. Le président français et ses homologues africains, Mahamadou Issoufou (Niger), Idriss Déby (Tchad), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina), Ibrahim Boubacar Keïta (Mali) et Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani (Mauritanie), souhaitent aussi coordonner les actions militaires en les concentrant sur la zone des trois frontières que sont le Mali, le Niger et le Burkina.
Plusieurs centaines de personnes ont été tuées dans cette zone par les bandes armées. La priorité, selon les chefs d’Etats, sera donnée à la lutte contre l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS).
Ils ont en outre parlé des mesures pour restaurer la présence de l’Etat, des administrations et des services publics dans les zones où elle n’existe plus, notamment au Mali
Un nouveau sommet entre les deux parties est prévu en juin 2020 à Nouakchott, pour faire le point sur l’avancée des décisions prises à Pau.