Plusieurs mois après le décès de Samba Sall, le poste de Doyen des juges d’instruction reste toujours vacant. Le cabinet continue de fonctionner, mais il ne s’agit que d’expédier des affaires à la suite de requêtes en urgence, déposées par des avocats. Les juges des autres cabinets d’instruction sont sollicités pour traiter ces affaires. Qu’est- ce qui retarde la désignation d’un magistrat pour remplacer feu Samba Sall ?
Trois raisons sont évoquées. Selon «Les Echos», Il se susurre que beaucoup de magistrats ne veulent pas de ce poste, d’abord par superstition. Feu Samba Sall étant décédé après l’inculpation de Sonko. Certains pensent que c’est lié. Puis, le premier cabinet d’instruction étant très sollicité, surtout pour les affaires politiques ou d’autres très médiatisées, la pression peut devenir très lourde pour le juge d’instruction qui hérite de ces affaires.
L’autre raison, c’est que des magistrats ne veulent pas de ce poste, souhaitant rester «dans leur coin», pour travailler dans l’anonymat. Le troisième aspect qui est très souvent cité dans le milieu judiciaire, c’est le profil. Il s’agit, non pas du grade, mais de la personnalité. Car, le futur remplaçant de feu Samba Sall devrait s’entendre avec le procureur de la République.