Le syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes), via le coordonnateur du Csdu de Kébémer, Modou Sall, dans un communiqué, est dans tous ses états suite aux violences faites sur les professeurs.
Atteinte à la liberté de l’enseignant
Le Sudes constate pour le déplorer, que dans l’exercice de leurs fonctions, les enseignants sont victimes d’une série d’agressions violentes aux multiples formes, verbales, physiques ou morales comme ce fut le cas à Ndiaganiao et récemment à Kébémer. Ceci constitue une atteinte grave à la liberté de l’enseignant, à sa probité morale et intellectuelle.
Au lycée de Kébémer, une de nos collègues professeure de Philosophie, a été étranglée et enrouée de coups par un de ses élèves après simplement lui avoir notifié la bonne conduite à tenir suite à son retard délibéré.
Les parents d’élèves…
Le Sudes condamne avec la dernière énergie cette agression humiliante et met en garde les parents d’élèves pour que de telles situations ne se reproduisent plus. Par ailleurs, l’Etat doit prendre toutes ses responsabilités pour une fin d’année heureuse, sinon nous risquons de boycotter les compositions voire le BAC et le BFEM.
…Et l’Etat interpellés
Nous exigeons de l’Etat et des autorités académiques locales qu’ils prennent toutes les dispositions nécessaires pour la protection de l’intégrité physique et morale des enseignants, conditions primordiales pour un bon déroulement des enseignements-apprentissages dans une école apaisée.
Le Sudes reste plus que jamais déterminé et se tient prêt à user de toutes les voies et à apporter une riposte à la hauteur pour préserver la dignité de l’enseignant dans l’exercice de ses fonctions.