L’UPF internationale dénonce avec vigueur la condamnation de Madiambal Diagne à 6 mois de prison, dont trois fermes et une amende de 500 mille et 5 millions FCfa à titre de dommages et intérêts. L’UPF internationale soutient son président international qui n’a fait qu’exercer librement son métier de journaliste.
Accusé de diffamation à l’encontre du Président de l’Union des magistrats sénégalais, Madiambal Diagne a apporté la preuve de ses affirmations lors de son procès. Malgré cela, cette lourde condamnation qui ressemble bien à une décision corporatiste le frappe en première instance.
Dans de nombreux pays, les peines privatives de liberté pour les délits de presse ont été supprimées, conformément à la revendication de toutes les organisations internationales de journalistes. Malgré cela, notre Président est victime d’une injustice flagrante. Il a interjeté appel. Cette condamnation est inacceptable dans un pays de droit.
Pour rappel, le juge Souleymane Teliko se dit être diffamé après l’émission « Grand jury » de la Rfm, du dimanche 28 mars 2021, où Madiambal Diagne, parton du journal Le Quotidien, déclarait que le juge avait indûment perçu des frais de mission dans le cadre de l’affaire Hissein Habré. « Nous appelons toutes nos organisations à travers le monde entier à exprimer leur protestation auprès des instances gouvernementales sénégalaises, et leur soutien auprès du Président Diagne », lit-on, à travers le communiqué parvenu à Leral.
L’UPF entend se mettre en rapport avec les grandes organisations internationales de journalistes pour que la protestation s’amplifie et que la solidarité se développe.
L’UPF internationale poursuit l’ensemble de ses projets et attend sereinement l’issue de la procédure.