Surpris en possession de 700 euros en faux billets : deux faussaires envoyés à la prison de Diourbel

Surpris en possession de 700 euros en faux billets : deux faussaires envoyés à la prison de Diourbel

Invité par sa petite amie pour un « ndogu » à Touba, M. Seck a fini son séjour à la prison centrale de Diourbel pour détention et mise en circulation de faux billets de banque. Son complice, O. Gadiaga, a été lui aussi placé sous mandat de dépôt pour les mêmes faits.

MBACKÉ– Pris en flagrant délit de détention de 700 euros en faux billets, O. Gadiaga, 25 ans, a été arrêté, avant-hier, dans un multiservices à Mbacké. Après une fouille minutieuse, il a été trouvé par devers lui 38 faux billets de 100 euros et 39 faux billets de 50 euros, avant d’être placé en garde en vue au Commissariat urbain. Face aux enquêteurs, le mis en cause, domicilié au quartier Khaïra II de Touba, a tenté de se laver à grande eau. Il a ainsi imputé la paternité des faux billets à M. Seck, un homme habitant à Dakar et qui était de passage à Touba. « M. Seck m’avait ordonné de lui faire l’échange de ces fausses coupures d’euros en francs Cfa. Mais, j’ignorais leur fausseté », a-t-il déclaré aux limiers, précisant avoir connu le sieur Seck par le biais de sa petite amie.

Interpellé, ce dernier a nié en bloc son implication dans cette affaire avant d’enfoncer O. Gadiaga. « Je ne lui ai jamais remis de faux billets », a-t-il contesté. Toutefois, l’exploitation du téléphone portable a permis aux enquêteurs de découvrir des images dans lesquelles on aperçoit M. Seck détenir de fausses coupures de 100 et de 50 euros et une enveloppe identique à celle retrouvée sur O. Gadiaga lors de son interpellation.

Mis devant le fait accompli lors de son interrogatoire, Seck a fini par passer à table. L’homme, qui a laissé sa femme et ses deux enfants à Dakar pour un « ndogu » chez sa dulcinée à Touba, a déclaré que ces faux billets lui ont été offerts par un de ses amis marocains à Casablanca.

Auditionnée, sa petite amie a tenté de le disculper, soutenant que M. Seck passait la nuit chez elle lors de son séjour à Touba. « Au cours de nos échanges, il m’a fait savoir qu’O. Gadiaga avait volé son argent. Je lui ai suggéré de porter plainte contre lui », a fait savoir la dame. Une perquisition à son domicile n’a pas été fructueuse. Elle a été alors relâchée au terme de l’enquête. M. Seck et O. Gadiaga ont été déférés et placés sous mandat de dépôt, hier, pour détention et mise en circulation de faux billets de banque.

LERAL