Ayant eu écho des taxes de 25% que l’Etat va appliquer sur les bouillons alimentaires au Sénégal, les propriétaires de ces entreprises, des libanais d’origine veulent se barricader de ce qu’ils appellent une « injustice ». En quoi faisant ?
En tentant tout simplement d’entamer une série de communication dès aujourd’hui avec certains patrons de presse pour des articles qui vont mettre l’Etat sénégalais en mal contre les populations qui raffolent certes de ces bouillons.
Ces libanais d’origine qui sont nés pour la plupart au Sénégal comme les Yousef Omaïs (Patisen), Fares et Hawar sont une puissante machine de guerre avec les bénéfices colossaux qu’ils engrangent depuis des années au Sénégal.
Exonération douanière, remise fiscale…
Pour ne prendre que l’exemple de Patisen qui est incontournable et ne reprendre la phrase fétiche de son boss Omaïs, « être le plus puissant de Dakar à Djibouti en la matière », dans une interview accordée à JA, son entreprise est effectivement présente partout en Afrique.
« C’est vrai, mais ils ont des facilités. Ils ont des exonérations douanières, bénéficient de remise fiscale. Mais ce qui fait mal, ils transfèrent tout leur argent à l’étranger. Alors dans tout ce qu’ils font, il n’y a pas de normes dans les bouillons. Il y a des gens qui travaillent dans ces boîtes depuis plus de 20 ans, mais ne consomment pas de bouillons », s’indigne la source anonyme, très au fait de ce dossier.
Désormais avec un allié au singapourien Wilmar, il exporte dans une quarantaine de pays. Aujourd’hui, Patisen emploie plus de 7 000 personnes, dont la moitié hors du Sénégal, où en exportant dans 40 pays, il réalise déjà les 2/3 de son chiffre d’affaires, qui s’établira à 200 millions d’euros en 2018.
leral