Elles sont la conséquence, selon l’argentier de l’État, du choix du gouvernement d’injecter des centaines de milliards dans le secteur de l’Énergie, pour empêcher une hausse du prix de l’électricité ou encore du carburant. Conformément, souligne le ministre, à l’engagement du chef de l’État de faire de 2018, une année sociale.
«Que s’est-il passé réellement ? Les prix, le carburant et tout ce qui est produits pétroliers représente 20% de nos recettes, pose Amadou Ba, en marge de la revue conjointe du portefeuille des opérations de la Banque mondiale. Or depuis 1 an, voire 1 an et demi, les cours mondiaux se sont nettement appréciés. Ou bien on décide de répercuter tout sur le prix à la pompe, on se fera de l’argent et on financera l’ensemble de nos projets, ou on bloque les prix comme l’a voulu le président de la République, et cela entraine quelques difficultés. Parce que quand on bloque les prix, il faut augmenter les subventions.»
Le ministre des Finances de poursuivre : «C’est autant de ressources qui sont prélevées dans d’autres secteurs. C’est cela la vérité. Maintenant c’est un choix. Ou bien on décide d’augmenter les prix et ce sont les Sénégalais les plus faibles qui vont souffrir, ou bien on serre, le temps d’ajuster tout cela et effectivement, on se retrouve avec certaines difficulté qui sont passagères, qui sont des difficultés voulues.»