Thierno Alassane Sall, président du mouvement la République des valeurs : « Je constate qu’en terme d’élections, le pouvoir en place avec l’aide de la presse a créé une sorte de bipolarisation avec le Rewmi »

Le président du mouvement la République des valeurs, Thierno Alassane Sall, était ce week-end dans la ville de  » mbossé « . Cette tournée de 72 heures, lui a permis de rencontrer les kaolackois et de s’enquérir de leurs conditions de vie. Une occasion aussi pour lui de se prononcer sur l’actualité.  » Je constate qu’en terme d’élections, le pouvoir en place avec l’aide de la presse a créé une sorte de bipolarisation avec le Rewmi. Parce que peut être qu’il y a des sondages qui lui indiquent que son meilleur adversaire politique, c’est Idrissa Seck. Mais ce qu’on constate dans le Sénégal profond, c’est que Idrissa Seck fait son travail, les autres font leur travail et Thierno Alassane Sall fait son travail pour faire passer un message d’espoir. Et quand on pose des questions sérieuses et fondamentales telles que celle sur la nécessité de déclassifier le rapport de l’inspection générale d’État sur l’affaire Pétrotim, on me répond par des calomnies, des contre-vérités ou même des insultes. On répond certes au président Idrissa Seck sur une question importante », a-t-il laissé entendre.

Et de poursuivre dans la même lancée,« mais à mon avis, pas plus importante que celle de dire, il y a un rapport qui normalement si tout est clair devrait mettre tout le monde à l’aise, le gouvernement, l’opposition comme l’ensemble des détracteurs, d’autant plus que le rapport a été commandité par l’actuelle équipe. Et j’ajoute que quand on pose des questions essentielles, il est bon d’y répondre, il y a le rapport d’inspection générale d’État, il faut le déclassifier pour mettre tout le monde à l’aise. »

Au sortir de sa tournée, le président de la République des valeurs a dit avoir rencontré la pauvreté dans le Saloum avec des travailleurs  qui peinent à joindre les deux bouts, des jeunes qui gagnent difficilement leur vie en conduisant des motos Jakarta et des hommes avec leurs pousse-pousses qui tirent le diable par la queue…

 

 

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