En septembre 2022, 780 taurillons ont été ballottés entre la France et l’Algérie avant d’être euthanasiés. Les exportations de bétail vivant par la mer sont régulièrement dénoncées par les associations.
Un nouvel exemple de maltraitance animal voit le jour ; beaucoup voit régulièrement ces fameux fourgons avec la notion « transport d’animaux vivant » mais personne ne se doute de ce que cela implique réellement.
Il y a deux semaines, un navire destiné aux bétails quittait le port de de Sète en France afin de rejoindre Alger. Il transportait 780 taurillons. Arrivé à destination, les responsables de la sécurité sanitaire refusent le déchargement des animaux. Certains ne seraient pas en règles au niveau des passeports indiquant les vaccins. À la suite de cela, les animaux restent à bord et sont nourris et abreuvés dans le bateau. Sans aucune aération, dans des conditions d’insalubrités la plus totale. Ils ont fini par repartir en France pour être abattus plus incinérés. 5 associations tentent d’obtenir justice.
Il s’agit de la Fondation Brigitte Bardot, Welfarm, L214, le CIWF et la LFDA. Les cinq associations concordent leurs efforts pour, assurent-elles, « mettre la France face à ses responsabilités ». Fortement « indignées », elles se sont posé certaines questions auxquelles, selon elles, même la Commission européenne n’est pas en mesure de répondre. « Dans quel état les animaux arrivent-ils à destination ? Combien meurent à bord ? » s’est interrogé en effet ce collectif qui accuse ouvertement « l’Hexagone d’enfreindre le règlement européen entourant le transport d’animaux vivants ». Pour plus d’efficacité dans leur démarche, les associations ont lancé une pétition qui, selon elles, a déjà récolté plus de « 100 000 signatures ».
Jade Cointe Lenormand