Troisième vague de la COVID-19 : Les défaillances du ministère de la Santé

Le Sénégal qui était pendant des mois dans une courbe baissière, se retrouve depuis le mois de juin avec quatre variants (le variant britannique dit Alpha, indien dénommé Delta, Sud-africain dit Beta et le variant nigérian) qui circulent librement alors que la vaccination est poussive. Au moment où les cas de Covid-19 augmentent exponentiellement dans le pays, les autorités sanitaires sont au tout premier plan responsables de cette flambée. Les chiffres qui sortent des différents communiqués du ministère de la Santé et de l’Action Sociale et qui font froid sur le dos, démontrent exactement les failles et le laxisme des autorités sanitaires. Ce sont elles qui devaient alerter les responsables politiques, du pouvoir comme de l’opposition, sur les rassemblements, les manifestations qui se faisaient souvent sans masque, ni distanciation. À cela, s’ajoutent les rassemblements sportifs (combats delutte), la fête de la musique… qui ont drainé également des foules sans qu’elles ne pipent mot. Bien qu’elles aient noté un sérieux relâchement dans les gestes barrières, les autorités sanitaires, surtout le ministère de la Santé, n’ont rien pu faire pour pousser les gens au respect des mesures. Elles ont laissé pourrir la situation, jusqu’au moment où le chef de l’État, Macky Sall, lors du dernier Conseil des ministres du lundi 05 juillet, appelle à la limitation des rassemblements. Il est à signaler ici que le Président lui-même s’est laissé aller à des bains de foule de manière tout à fait irresponsable. L’autre faille du ministère de la Santé qui mise toujours sur la vaccination, est l’indisponibilité des vaccins (surtout AstraZeneca) dans la plupart des centres de santé de Dakar et de l’intérieur du pays. Cette pénurie est confirmée par le Docteur El Hadji Mamadou Ndiaye, directeur de la Prévention au ministère de la Santé. «Nous devrions pouvoir être confortable si le calendrier mondial de nos partenaires, notamment Covax, n’avait pas été perturbé à cause de ce qui s’est passé en Inde. La hausse en Inde a impacté sur le calendrier d’approvisionnement (Ndlr : les doses AstraZeneca distribuées au Sénégal dans le cadre de l’initiative Covax sont produites en Inde). Nous estimons que dans le courant du mois de juillet ou au plus tard au mois d’aout, on pourra avoir suffisamment de doses. On attend de nouvelles livraisons», avait-il annoncé. On s’achemine vers la fête de la Tabaski, et jusque-là aucune mesure n’est encore prise par les autorités du ministère de la Santé. Ce qui rend compliquée la prévention. On comprend donc aisément que le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, puisse même avouer son impuissance face à la troisième vague lors d'une émission à la Rts1. Lii Quotidien

La troisième vague tant redoutée au Sénégal, semble décidément bien installée avec cette flambée des cas positifs surtout les 529 cas d’hier, un chiffre record. Des cas graves et le nombre de décès par jour augmentent également. cette flambée est, dans une large mesure, imputable à nos autorités sanitaires comme politiques. Lii Quotidien

Le Sénégal qui était pendant des mois dans une courbe baissière, se retrouve depuis le mois de juin avec quatre variants (le variant britannique dit Alpha, indien dénommé Delta, Sud-africain dit Beta et le variant nigérian) qui circulent librement alors que la vaccination est poussive.

Au moment où les cas de Covid-19 augmentent exponentiellement dans le pays, les autorités sanitaires sont au tout premier plan responsables de cette flambée. Les chiffres qui sortent des différents communiqués du ministère de la Santé et de l’Action Sociale et qui font froid sur le dos, démontrent exactement les failles et le laxisme des autorités sanitaires.

Ce sont elles qui devaient alerter les responsables politiques, du pouvoir comme de l’opposition, sur les rassemblements, les manifestations qui se faisaient souvent sans masque, ni distanciation. À cela, s’ajoutent les rassemblements sportifs (combats delutte), la fête de la musique… qui ont drainé également des foules sans qu’elles ne pipent mot. Bien qu’elles aient noté un sérieux relâchement dans les gestes barrières, les autorités sanitaires, surtout le ministère de la Santé, n’ont rien pu faire pour pousser les gens au respect des mesures.

Elles ont laissé pourrir la situation, jusqu’au moment où le chef de l’État, Macky Sall, lors du dernier Conseil des ministres du lundi 05 juillet, appelle à la limitation des rassemblements. Il est à signaler ici que le Président lui-même s’est laissé aller à des bains de foule de manière tout à fait irresponsable.

L’autre faille du ministère de la Santé qui mise toujours sur la vaccination, est l’indisponibilité des vaccins (surtout AstraZeneca) dans la plupart des centres de santé de Dakar et de l’intérieur du pays. Cette pénurie est confirmée par le Docteur El Hadji Mamadou Ndiaye, directeur de la Prévention au ministère de la Santé.

«Nous devrions pouvoir être confortable si le calendrier mondial de nos partenaires, notamment Covax, n’avait pas été perturbé à cause de ce qui s’est passé en Inde. La hausse en Inde a impacté sur le calendrier d’approvisionnement (Ndlr : les doses AstraZeneca distribuées au Sénégal dans le cadre de l’initiative Covax sont produites en Inde). Nous estimons que dans le courant du mois de juillet ou au plus tard au mois d’aout, on pourra avoir suffisamment de doses. On attend de nouvelles livraisons», avait-il annoncé.

On s’achemine vers la fête de la Tabaski, et jusque-là aucune mesure n’est encore prise par les autorités du ministère de la Santé. Ce qui rend compliquée la prévention. On comprend donc aisément que le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, puisse même avouer son impuissance face à la troisième vague lors d’une émission à la Rts1.

Lii Quotidien