L’ancien promoteur Aziz Ndiaye, placé sous contrôle judiciaire pour des soupçons de substitution frauduleuse d’étiquettes de deux marques d’huile (Élita et J’adore), veut négocier. Il a introduit une requête dans ce sens auprès du procureur.
L’Observateur, qui donne l’information, rapporte que le parquet est en train d’étudier la requête, mais précise que le montant à payer, éventuellement, sera fixé par la direction du commerce intérieur.
Mais si le procureur n’accède pas à la demande d’Aziz Ndiaye, le dossier sera renvoyé devant un tribunal pour un procès. En attendant le verdict du parquet, les magasins de vente ou de production d’huile du promoteur sont mis sous scellés.
Aziz Ndiaye a été arrêté mardi dernier par la gendarmerie pour des «présomptions d’association de malfaiteurs et tromperie sur la nature et l’origine d’un produit alimentaire». Il est soupçonné d’avoir substitué frauduleusement les étiquettes de deux marques d’huile, «Elita» et «J’adore». Déféré au parquet, vendredi, il a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire.