Trump aux militaires vénézuéliens: «Vous perdrez tout»

En meeting ce lundi 18 février à Miami devant la communauté vénézuélienne de Floride, le président américain a menacé les officiers qui soutiennent le régime Maduro. Donald Trump les appelle à accepter l’amnistie proposée par le président par intérim autoproclamé, Juan Guaido.

Avec notre correspondant aux Etats-UnisEric de Salve

Sous les applaudissements nourris de la communauté vénézuélienne à Miami, Donald Trump a proclamé l’arrivée d’une nouvelle ère politique à Caracas. « Le socialisme est en train de mourir » et « la liberté, la prospérité et la démocratie renaissent », a-t-il assuré.

« Nicolas Maduro n’est pas un patriote mais une marionnette de Cuba. » Et pour faire plier Maduro, une nouvelle fois, le président américain a sous-entendu que les Etats Unis pourraient faire usage de la force contre son régime : « Nous recherchons une transition pacifique du pouvoir. Mais toutes les options sont ouvertes. »

« Aucun endroit où vous réfugier »

Depuis Miami, Donald Trump a aussi lancé un appel très ferme aux militaires qui soutiennent Nicolas Maduro et refusent l’amnistie proposée par le président autoproclamé Juan Guaido, reconnu par les Etats-Unis et une cinquantaine d’autres pays. « Vous pouvez choisir d’accepter l’offre généreuse d’amnistie du président Guaido et vivre en paix auprès des vôtres […]. Sinon vous pouvez choisir la seconde voie : continuer à soutenir Maduro. Dans ce cas vous n’aurez aucun endroit où vous réfugier, pas de sortie possible. Vous perdrez tout »

Donald Trump qui demande aussi de laisser entrer l’aide humanitaire américaine au Venezuela. Un peu plus tôt, la Maison Blanche indiquait savoir où les officiers vénézuéliens et leurs familles dissimulaient leurs avoirs financiers, sans pour autant lancer de sanctions à leur encontre pour le moment.

Le Venezuela est entré lundi dans une semaine sous haute tension, Juan Guaido assurant que l’aide humanitaire américaine serait acheminée coûte que coûte samedi dans le pays, malgré le refus catégorique de M. Maduro.

 

Rfi