Une vague de chaleur frappe plusieurs États canadiens et américains, notamment autour de la frontière entre les deux pays. Un épisode météorologique brutal, qui ne s’est pas produit depuis plusieurs décennies et qui devrait durer encore plusieurs jours. Au Canada, des alertes à la chaleur ont été déclenchées dans trois provinces et deux territoires arctiques.
C’est toute une partie de l’Ouest nord-américain qui suffoque depuis le samedi 26 juin. Environnement Canada évoque une vague de chaleur « prolongée, dangereuse et historique ». « Il fait plus chaud à certains endroits du pays qu’à Dubaï », constate même l’un des climatologues de l’agence. En cause, un dôme de hautes pressions qui emprisonne l’air chaud. Des fortes chaleurs qui devraient durer toute la semaine.
En Colombie britannique, plus de 40 nouveaux records de température ont été enregistrés ces deux derniers jours. En tête, le village de Lytton, près de Vancouver, où le mercure a dépassé les 46,5 degrés. À titre de comparaison, la température la plus élevée jamais enregistrée dans le pays date du 5 juillet 1937 : 45 degrés dans deux villes de la Saskatchewan, province où une alerte a été émise, tout comme dans l’Alberta, le Yukon et des territoires du Nord-Ouest. C’est dix à quinze de degrés de plus que la normale.
« Centres de rafraîchissement»
Dans l’ouest des États-Unis, les États de Washington, d’Idaho et le nord de la Californie sont également affectés par cette vague de chaleur.
Conséquences, certaines campagnes de vaccination contre le Covid-19 sont annulées et des écoles fermées. Face au manque de ventilateurs et de climatiseurs, certaines villes ont ouvert « des centres de rafraîchissement ». En Oregon, les dernières épreuves de sélection olympique d’athlétisme ont été suspendues dimanche à Eugene où il a fait plus de 43 degrés.