Au cours de son audition, il a admis à la commission vérité et réconciliation du pays qu’il était responsable de violations des droits de l’homme commises pendant les vingt-deux années de règne de l’ancien président Yahyah Jammeh.
Edward Singhateh a avoué à la commission que lui et Yahyah Jammeh avaient décidé d’exécuter les soldats responsables du putsch manqué en 1994.
Il a été l’un des quatre officiers qui ont mené le coup d’État qui a reversé le président Dawda Jawara et porté Yahyah Jammeh au pouvoir en 1994.
Quelques mois plus tard, onze soldats ont été accusés d’avoir perpétré un autre coup d’état contre Yahyah Jammeh cette fois.
Edward Singhateh est cité dans de nombreuses autres affaires de violations des droits de l’homme, dont la mort du ministre des Finances Ousman Koro Ceesay en 1995.
De nombreux gambiens souhaitent la comparution de l’ancien président devant la Commission.
Yayah Jammeh vit en exil en Guinée équatoriale après avoir été chassé du pouvoir en janvier 2017.