Sur invitation du président français, les chefs d’Etats du G5 Sahel se rendent dans le sud-ouest de la France pour discuter de l’avenir de leurs relations notamment de la présence des troupes françaises au Sahel.
Sont attendus à ce sommet, les chefs d’états du Tchad, du Niger, du Burkina Faso, du Mali, et de la Mauritanie. La Mauritanie est le seul pays de ce groupe qui n’est pas confrontée aux attaques meurtrières des bandes armées.
La rencontre de Pau intervient au lendemain de l’annonce faite par les autorités de Niamey dimanche, de la mort de 89 soldats dans le camp de Chinégodar, près du Mali, dans une attaque terroriste.
Selon des sources autorisées, la rencontre sera capitale, en ce qu’elle permettra de parler de « toutes les questions y compris celles qui peuvent fâcher ».
Paris selon la présidence française, veut obtenir une déclaration commune des cinq pays, qui soulignera que la France agit à la demande de ses dirigeants, afin de « légitimer » sa présence au Sahel.
« Il faut tout d’abord obtenir des responsables politiques de cette région une position nette sur ce qu’ils souhaitent ou n’aiment pas », a indiqué Florence Parly la ministre des Armées.
Les échanges entre Emmanuel Macron et ses invités, vise aussi à revoir la stratégie militaire contre les djihadistes dans cette zone. Un appel à une participation plus intensive des alliés internationaux, surtout européens sera aussi lancé.
Le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres et le président du Conseil européen Charles Michel participeront à la rencontre de Pau.