Une bonne maîtrise de la pandémie et une tendance baissière de la courbe des cas conformés ont été notées, révèle Abdoulaye Diouf Sarr

Il y a 3 mois, le coronavirus apparaissait au Sénégal. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale en a profité pour faire le bilan de la progression de la maladie. Pour Abdoulaye Diouf Sarr, le plan de riposte a permis une bonne maîtrise de la pandémie au Sénégal. Mais aussi une tendance baissière de la courbe des cas confirmés de la maladie a été notée.
Cela fait 3 mois que le coronavirus a fait son apparition au Sénégal. Et 3 mois que le Sénégal met en œuvre son plan de riposte contre la Covid-19, suivant les orientations du président de la République. Selon le ministre de la Santé et de l’Action sociale, cette riposte menée par l’ensemble des secteurs concernés, leur a permis une très bonne maitrise de la pandémie au Sénégal.

Cette mise en œuvre de la stratégie de riposte, indique Abdoulaye Diouf, a fait apparaitre les éléments suivants: 49 090 tests ont été réalisés, 4021 cas ont été déclarés positifs, le taux de positivité globale est de 7, 36%, 2167 patients ont été déclarés guéris depuis, ce qui donne un taux de guérison globale de 53, 77%, 45 patients sont décédés. Le taux de létalité de décès est de 1,12%, largement inferieure à la moyenne africaine et mondiale.

A en croire, Diouf Sarr, 27 sites de traitement ont été mis en place dans notre pays. « Nous pouvons noter une évaluation rapide en termes de progression de la courbe des cas confirmés entre la semaine du 20 avril et celle du 11 mai 2020. En effet, sous cette période, le nombre de cas confirmés est passé de 307 cas à 771 cas par semaine. Nous pouvons noter qu’à la semaine numéro 11, le nombre le plus important de cas par semaine a été noté pendant cette semaine », a expliqué M. Sarr.

Le successeur d’Eva Marie Coll Seck d’ajouter qu’actuellement, et depuis, « nous constatons avec espoir une tendance baissière de la courbe des cas confirmés. Ce pendant cette situation en terme de progression baissière est une perspective certes encourageante mais ne doit pas nous pousser au relâchement. Mais plutôt nous engager dans une posture pour nous permettre d’activer tous les leviers pour hâter cette progression dans une réduction des cas ».

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