Au lendemain de la sortie des membres d’un collectif se disant de défense des intérêts de Cayar, qui conteste l’installation d’une usine de fabrication de farine et d’huile de poisson dans cette localité, une frange de la population du village de Mbawane, riverain du site de ladite entreprise, a, au cours d’un point de presse, soutenu que « l’installation de cette unité a réglé le problème du surplus de poisson qui pourrit sur la plage du village traditionnel des pêcheurs. « Barna/Sénégal prend uniquement le surplus de poisson qui se détériore sur la plage pour le transformer en farine et huile de poisson. Et cela est en train de régler le problème de la plus-value à Cayar ».
Des habitants de Mbawane, rapporte le correspondant du journal LeTemoin à Thiès Cheikh Camara, dénoncent l’agitation d’une infime minorité de la population qui n’est d’aucun apport à Cayar et veut entraver toute action de développement. Ils se réjouissent que, depuis l’installation de l’usine, plusieurs millions de francs ont été investis dans le cadre de sa Responsabilité sociétale d’entreprise (Rse) ». Ils citent un centre de santé d’un montant de 200 millions de FCFA, qui va relever le plateau technique de Cayar. Laquelle infrastructure est composée de 4 cabines climatisées et équipées de salles de bains incorporés, avec une capacité d’une vingtaine de lits.
Selon certaines populations de Cayar, cela a incité une large mobilisation des pêcheurs, des mareyeurs, micro-mareyeuses, des femmes transformatrices, des opérateurs économiques. Bref de tous les acteurs de la pêche autour de cette usine pour montrer son importance sur le plan économique dans la commune ». Aussi « toutes les populations de Mbawane et de Cayar en général sont en phase avec l’usine Barna Sénégal parce qu’elle a des opportunités. C’est une usine qui a créé 60 emplois directs et près de 1000 indirects au niveau de Cayar.
Elle est donc très bénéfique pour les populations parce qu’elle est en train de booster le développement économique de Cayar », estime le collectif. « En plus, depuis son installation, nous avons la solution à l’émigration clandestine qui touche la commune », soutient encore le collectif. Pour dire que l’usine est en train de fixer les pêcheurs et les populations et constitue une belle opportunité. « Les populations n’accepteront pas que des jeunes, qui se cachent derrière un Ong dont le rôle est de permettre aux grands bateaux de pécher les poissons migrateurs, arrêtent la production de cette usine qui a investi 7 milliards dans une si jeune commune », avertit le collectif.