L’exploitation sauvage et clandestine des sites aurifères n’est pas compatible avec le respect de l’environnement. Alors que ces exploitants ne se soucient guère du respect de la nature, les autorités tentent de trouver la meilleure formule pour assurer la protection de l’écosystème.
Grâce à la vigilance des Forces de défense et de sécurité, il a été saisi 677 kg de cyanure, 722 kg d’explosifs, 420 litres de gasoil, 4, 85 kg de mercure, 4 kg de borax, 200 kg de charbon.
Ces produits devaient servir dans les sites d’orpaillage dont la plupart n’ont aucune reconnaissance légale. Ce qui constitue une deuxième hérésie. D’après des statistiques de la Direction régionale de l’environnement et des établissements classés (Dreec) de Kédougou, la région compte plus 90 sites d’orpaillage traditionnels et semi mécanisés. «Seuls les 13 sont autorisés par le ministère des Mines», précise la gouvernance de Kédougou.
Les agents des Forces de défense et de sécurité qui opèrent ces saisies n’ont pas assez de connaissances pour manipuler ces produits chimiques dangereux pour la santé humaine, animale et pour l’environnement.
La Direction régionale de l’environnement et des établissements classés (Dreec) de Kédougou, avec l’appui de Pettowol Mining Compagny (Pmc), essaie de mettre à niveau les agents de sécurité sur la manipulation et la gestion des produits toxiques.
L’utilisation incontrôlée de ces produits et substances a des conséquences multiples et variées qui vont ainsi de la pollution des sols et des eaux à la contamination des êtres vivants», précise Djegui Ngom, adjointe au gouverneur chargé des Affaires administratives.
Le Quotidien