Valverde se prend pour… Steve McQueen !

Bien conscient que son avenir sur le banc du Barça ne tient plus qu’à un fil, après le désastre d’Anfield, Ernesto Valverde préfère en rire, un brin fataliste…

C’est un entraîneur en sursis qui devait s’installer ce dimanche sur le banc d’un Barça certes déjà consacré champion d’Espagne à l’heure de recevoir Getafe pour le compte de la 37e et avant-dernière journée de la Liga (18h30). Mais le Camp Nou, à l’occasion de ce match sans enjeu pour les Catalans, n’aura pas digéré l’improbable élimination de Messi et consorts mardi, à Anfield, par les Reds de Liverpool aux portes de la finale de la Ligue des champions (4-0, 0-3).

 

Ernesto Valverde non plus ne risque pas d’oublier cette soirée en enfer, réplique du précédent fiasco barcelonais en C1 un an plus tôt du côté de Rome, déjà vécu sous ses ordres. Le technicien, même s’il peut encore offrir un doublé au club blaugrana à l’occasion de la prochaine finale de la Coupe du Roi face au Bétis Séville, le 25 mai prochain, sait qu’il ne maîtrise plus tout à fait son destin, en dépit de sa prolongation de contrat jusqu’en juin 2020, dont la presse espagnole a révélé cette semaine qu’elle comporterait une clause de résiliation sans indemnités.

Au point de se prendre pour… Steve McQueen. Oui, oui, le coach barcelonais a décrit cette sensation a priori pas très agréable en conférence de presse : « J’ai l’impression d’être Steve McQueen dans la Grande Evasion, quand ils essayent de s’échapper des camps de prisonniers, a-t-il expliqué à son auditoire. A chaque fois que j’essaye de sortir, je me fais reprendre et ils me remettent en cellule. Je me sens comme ça, je viens de me faire prendre, je suis de retour en cellule et j’y suis pour un bon moment. » Valverde ou l’histoire d’un technicien, capable de mener le Barça à deux titres de champion d’Espagne, mais dont les échecs européens pourraient lui valoir la peine capitale.