A en croire Abdou Mbow, le leader de Rewmi « doit relire la Constitution ». Le porte-parole adjoint de l’Alliance pour la République souligne que « le président ne signe pas », selon les dispositions dudit article. « Il ratifie » les traités et engagements internationaux, affirme-t-il, interprétant, dans la même veine, l’article 96, également cité par l’ex-Premier ministre. Ainsi, Abou Mbow en déduit que Idy est « un manipulateur. « Quelqu’un qui travaille à manipuler l’opinion. Il fait de la communication, à tout va, sans pour autant attentivement lire la Constitution », juge le député.
Le vice-président à l’Assemblée nationale parlait de la tribune de la conférence de Benno Bokk Yakaar, organisée ce dimanche par la coordination socialiste de Thiès.
Au chapitre des réalisations du Plan Sénégal émergent (PSe) pour sa ville, Abdou ajoute : « L’université de Thiès n’existait que de nom, aujourd’hui elle est une réalité ». Il en a profité pour dresser la liste de toutes les actions menées sous le régime de Macky Sall pour faire émerger Thiès.
« Libéral, le président Macky Sall est, à travers le Pudc, en train de dérouler un programme social au profit du monde rural. L’inflation est pratiquement à zéro. Aujourd’hui, la signature du Sénégal, quatrième économique en Afrique, est crédible sur le marché financier international. Le budget d’investissement est largement financé sur ressources propres grâce à la croissance qui a atteint des records. C’est grâce à cette croissance que l’Etat a pu se permettre d’injecter 30 milliards de F Cfa dans l’entrepreneuriat rapide des jeunes. On n’a pas le droit de raser les murs », dixit Abdou Mbow. Outre le vice-président à l’Assemblée nationale, le maire Talla Sylla était de la partie.
Le ministre Serigne Mbaye Thiam, qui devait être présent, s’est excusé pour son absence et a été représenté par son conseiller technique Ibrahima Fall, par ailleurs, porte-parole de l’Union départementale de Pikine.
Celui-ci a introduit le thème : « Le Parti socialiste d’hier à aujourd’hui ». « Le Parti socialiste a eu le mérite de faire du Sénégal une exception démocratique en Afrique », a théorisé le conférencier, pour qui les libertés publiques ont été exercées au Sénégal alors que la dictature régnait dans les autres pays africains. M. Fall, qui a remonté l’histoire du parti de Blaise Diagne à Ousmane Tanor Dieng, a aussi informé que le Ps fêtera son 70e anniversaire dans quelques mois, pour célébrer la création, en 1948, du Bloc démocratique sénégalais de Léopold Sédar Senghor. « Le président Ousmane Tanor Dieng est bien le leader légal et légitime du Parti socialiste », a ajouté l’écrivain, qui n’a pas manqué de faire le bilan des régimes de Senghor et de Abdou Diouf.
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