Des médecins chargés de la prise en charge du VIH, des responsables de laboratoires, des assistants sociaux ainsi que des gestionnaires, ont pris part jeudi à Diamniadio (département de Rufisque), au lancement du code d’identification unique des patients qui vont faire le dépistage du VIH au Sénégal.
’’C’est un système qui nous permet d’identifier une personne positive une seule fois. Vous savez, avant l’arrivée de ce système, une personne déclarée positive au VIH, pouvait se faire dépister plusieurs fois dans des sites de dépistage différents’’, a indiqué Dr. Astou Guèye, coordonnatrice du programme Surveillance sentinelle à l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF).
Elle s’exprimait en marge de la cérémonie de lancement du code d’identification unique des patients qui vont faire le dépistage du VIH au Sénégal. De nombreux experts ont pris part à cette rencontre.
’’Au Sénégal, les patients reçus au laboratoire pour le dépistage du VIH, sont identifiés grâce à un code anonyme spécifique à la structure, mais ne permet pas d’éviter de réenregistrer ce même patient dans la même structure ou ailleurs’’, a-t-elle expliqué.
Dr. Guèye a ajouté : ’’Pour éviter ces dysfonctionnements, l’IRESSEF sous la conduite de l’équipe de surveillance épidémiologique du professeur Souleymane Mboup, a mis en place un système anonyme d’identification unique’’.
Selon elle, ce travail a été possible avec la collaboration des ingénieurs du Centre de Calcul de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.
La coordonnatrice du programme Surveillance sentinelle à l’IRESSEF, a assuré que le système ainsi lancé ce jeudi, est présent dans les régions de Dakar, Kaolack, Tambacounda, Sédhiou, Kédougou et Ziguinchor.
’’Ce système permet d’éviter les doublons. Une seule fois, une personne déclarée positive au VIH, pourra donner des résultats fiables par rapport au taux de prévalence. Toute personne positive au VIH sera comptabilisée une seule fois, elle ne pourra plus se faire enregistrer plusieurs fois’’, a dit Dr. Astou Guèye.