Villas-Boas a-t-il réussi en Chine ?

Avant l’OM, André Villas-Boas a vécu un passage mitigé d’un an à la tête du Shanghai SIPG. Cameron Wilson, journaliste écossais basé en Chine, se souvient du passage du jeune coach portugais.

Cameron, vous suivez les clubs de Shanghai depuis plusieurs années (*), quel bilan faites-vous du passage d’André Villas-Boas au Shanghai SIPG ?
Globalement, le SIPG d’AVB a fait une bonne saison. Ils n’ont pas été champions, sont arrivés 2e (avec la meilleure attaque), derrière un Guangzhou Evergrande qui était vraiment la meilleure équipe à l’époque. Ils sont aussi allés en demi-finales de la Ligue des champions asiatique (1-1, 0-1 contre Urawa), ils avaient d’ailleurs battu Guangzhou en quarts. Deux mois plus tard (en novembre 2017), le SIPG a perdu en finale de la coupe contre le Shanghai Shenhua et cela a rendu fous les supporters. Les dirigeants ont alors écarté AVB et son successeur, le Portugais Vitor Pereira, a profité du travail déjà fait. Il a misé sur la continuité et SIPG a fini champion 2018.

Quel souvenir a-t-il laissé en Chine ?
Je sais qu’AVB n’a pas une bonne réputation partout où il est passé, mais son passage ici était OK.

Il y a pourtant eu plusieurs polémiques durant son passage…
AVB a eu un problème principal: il était en conflit avec la fédération. Il a passé son temps à critiquer l’organisation du football chinois, les conditions de jeu et le traitement des joueurs étrangers. Il avait ses raisons, car la fédération manque parfois de rationalité. Oscar a été suspendu 8 matches pour avoir dégagé un ballon sur un adversaire et AVB a longtemps parlé de cette suspension.

La bagarre provoquée par Oscar: