L’affaire des munitions qui seraient volées à l’armurerie de la base militaire de Ouakam prend une tournure sous-régionale, car impliquant aussi bien le Mali que la Mauritanie, principal pays de destination des armes saisies.
Pour rassurer le Sénégal, les autorités mauritaniennes se sont fendues d’un communiqué pour préciser que les munitions étaient destinées à l’association de tir à la cible traditionnelle.
Mieux, le gouvernement Mauritanien annonce avoir identifié la source des munitions saisies et la personne censée les recevoir.
Les autorités mauritaniennes renseignent aussi que les munitions sont des projectiles utilisés pour le tir classique.
Mais, selon Les Échos, ces explications ne semblent pas convaincre. Le nouveau Président Ghazouani est accusé de jouer faux et tente d’armer des groupes.
À noter que la Dirpa parle de munitions constituées de 4500 cartouches d’AK-47, le très connu fusil d’assaut russe.
