Exit Idy, il y a peut-être d’autres candidats propres à prendre leur destin sans consulter les autres. Dans le cas de la grande opposition cependant, les choses ne seront pas faciles.
D’abord, parce que la majeure partie des formations politiques ne pèsent guère lourd sur la balance. Ensuite chacun souhaite militait d’abord pour soi-même avant de s’intéresser aux problèmes de la patrie. C’est dans ce sens que beaucoup voient maintenant leur avenir compromis tandis que ceux qui sont resté fidèles à des idéaux nobles et généreuses essayent de colmater les brèches. Vous comprendrez qu’il s’agit par exemple d’un Abdoul Mbaye, d’un Sonko, d’un Khalifa Sall ou d’un Der nubile.
Sur la balance, c’est vrai un combattant ne pèse pas extrêmement lourd, mais pour le Sénégal la conjugaison de leurs efforts reste la seule voie possible de sortir de cette atmosphère mi-figue mi-raisin que nous a installée la deuxième alternance. Alors qui pour diriger cette opposition ? On verra mais là n’est pas l’essentiel ; l’essentiel est d’abord de se regrouper avant de former un contre-pouvoir, en espérant que tout le monde l’aura compris.