L’ancien président Yayi Boni, aprés deux mandats consécutifs à la tête du Bénin, a su quitter le pouvoir d’une manière démocratique et républicaine.
Un attitude qui donne à Yayi Boni un homme bien placé pour faire la leçon aux chefs d’Etats africains qui ont fait du pouvoir ou de la quête d’un 3e mandat une question de vie ou de mort.
«Ne tuons pas la démocratie. La fin de mandats ne signifie pas la mort ou la soumission si la gouvernance ne convient pas. Le cas du Nigeria, du Ghana, du Cap-Vert et autres pays ne sont pas à ignorer », a déclaré l’ancien président en faisant allusion à son adversaire Patrice Talon, actuel président du Bénin.
En effet, pour Boni Yayi, être ancien président de la République n’enlève pas le droit de se prononcer sur la gouvernance de son pays ou de participer activement à l’animation de la vie politique, rapporte beninwebtv.com.