Le chef des observateurs de l’ONU est arrivé à Hodeïda, port stratégique au Yémen, haut lieu des combats entre forces progouvernementales et rebelles houthis. Une trêve est entrée en vigueur mardi dernier mais elle n’est pas complètement respectée. Le responsable de l’ONU a rencontré ce week-end des responsables gouvernementaux à Aden et des représentants rebelles à Sanaa, pour leur demander de restaurer le cessez-le-feu.
Le chef des observateurs de l’ONU, un général néerlandais à la retraite, est arrivé en convoi à Hodeïda. Accompagné d’un premier groupe d’observateurs, il est venu constater sur placele respect de la trêve conclue sous l’égide des Nations unies. Le cessez-le-feu a été violé de nombreuses fois, le gouvernement yéménite et les rebelles houthis s’en renvoyant la responsabilité.
Les observateurs des Nations unies ont pour mission de veiller à l’application des accords signés en Suède il y a 10 jours entre les partis au conflit, accords appuyés par une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.
Ils prévoient tout un volet sur Hodeïda : la mise en place d’une trève donc, le retrait des combattants de la ville tenue par les rebelles et la sécurisation du port, où arrivent les trois quarts de l’aide humanitaire à destination du Yémen.
Les efforts de l’ONU ne sont pas terminés. De nouvelles négociations sous son égide sont prévues au mois de janvier, pour tenter d’avancer vers un processus de paix. Le pays est en guerre depuis 4 ans, les combats ont déjà fait plus de 10 000 morts et provoqué une grave crise humanitaire.