Si aucunes mesures ne sont prises, d’ici à 2050 il y aura plus de plastiques que de poissons présents dans les océans !
Cela fait des années maintenant que la pollution est une préoccupation au centre de la scène et pourtant cela n’incite toujours pas la population mondiale à faire attention. Si rien n’est fait, en 2050 il y aura plus de plastiques que de poisons dans les océans. Une bien triste réalité, surtout quand on sait qu’au-delà du fait qu’il y aura plus de plastiques que d’animaux, il faut également prendre en compte que le plastique participe à la destruction de ces animaux. En effet, la pollution est terrible pour eux et tuent certaines espèces comme les tortues. Les sacs plastiques jetés dans l’océan peuvent faire penser à des méduses. Or les méduses sont la nourriture principes des tortues marines, elles meurent donc asphyxiées alors qu’elles souhaitaient juste s’alimenter. N’oublions pas que tout ses animaux étaient là avant nous et que l’humain est en train de tuer la faune et la flore à petit feu. Selon l’ONU, en 2021, ce sont 17 tonnes de plastique qui continuent d’être déversées dans les océans chaque minute ; soit entre 9 et 12 millions de tonnes par an. Actuellement, les océans contiennent plus de 150 millions de tonnes de plastiques. Les animaux ne cesseront de disparaitre tant rien ne sera fait afin d’enrayer la situation actuelle.
une tentative de changement
un traité a été signé par pas moins de 175 pays, et cela, dans le but de faire changer les choses. « Le but de cette première négociation est d’instaurer un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique, y compris dans le milieu marin.
« Comme toutes les négociations sur l’environnement, la route vers un accord est encore longue. Ainsi, quatre autres cycles de négociation seront organisés avant 2024 et une réunion finale pour adoption du traité se tiendra au début de 2025. « La France proposera d’héberger, à la prochaine session de négociation au printemps 2023 à Paris afin de faciliter et d’accélérer le processus pour aboutir rapidement à un traité opérationnel », nous a précisé le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu.
Selon une étude réalisée par la fondation MacArthur, la production mondiale n’a cessé de croitre ces dernières années. En 2017, le volume de plastique a atteint plus de 348 millions de tonnes dans le monde, cela a été estimé à 522,6 milliards de dollars. D’ici à 2040, il se pourrait bien que les capacités doublent et si rien n’est fait, cela provoquera donc la mort de milliers d’espèces.
Si rien n’est fait, un point de non-retour sera bientôt atteint et aucun retour possible ne sera envisageable une fois les océans détruits, il serait donc bon que la population prenne conscience des enjeux de la situation actuelle.
Jade Cointe Lenormand