Le FRAPP est étonné par la durée de la période de révision exceptionnelle des listes électorales, en vue des élections législatives du 31 juillet 2022, rapporte le communiqué du Secrétariat exécutif national (SEN) parvenu à Leral.
Lequel ajoute: [« Comment des élections qui concernent un des trois pouvoirs reconnus par la constitution, peuvent faire l’objet d’une révision allant du 7 mars au 31 mars, soit 25 jours seulement ?
Pourquoi l’État du Sénégal fait-il l’option budgétivore, de confectionner jusqu’à présent des cartes d’identité sur lesquelles il est mentionné « ne peut pas voter »? N’est-il pas plus simple que les cartes d’identité soient systématiquement – sans aucune autre procédure – des cartes d’électeurs « ]i?, s’interroge le Frapp.
Il poursuit: « Pour le FRAPP, ces choix irrationnels ont pour objectif d’empêcher les jeunes de voter, avec des tracasseries visant à les décourager ».
Une rallonge de 30 jours exigée
Le document fait savoir que « le FRAPP demande au ministre de l’intérieur, d’allonger la durée de la période de révision des listes électorales de 30 jours et de faire que les cartes d’identité soient directement des cartes d’électeurs. Il lance un appel à tous les citoyens sénégalais à aller s’inscrire massivement sur les listes électorales ».
Avant de conclure: « les victimes de spoliation foncière, de démolition de maisons, de licenciements arbitraires, d’accaparement de forages ruraux, de grèves dans les écoles publiques, de non application de décisions de justice, d’assassinats et de violences commis par des agents des forces de défense et de sécurité, de recrutements clientélistes, d’absence d’infrastructures routières et sociales de base, des accords de pêche néocoloniaux…doivent s’inscrire massivement, afin de sanctionner le Président Macky Sall et sa majorité mécanique croupion ».
leral