Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbè a appelé, jeudi depuis Abidjan, ses homologues de la sous-région ouest-africaine à continuer de discuter avec les autorités de transition du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso, afin d’éviter l’impasse.
Faure Gnassingbè s’est exprimé au cours d’un point de presse conjoint, qu’il a animé avec le chef de l’Etat Alassane Ouattara, dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié en Côte d’Ivoire.
« Nous avons consacré beaucoup de sommets à ces problèmes-là. Je pense que nous devons tout faire pour éviter l’impasse d’un côté comme de l’autre et sortir peut être des sentiers battus et réagir avec beaucoup plus d’audace, beaucoup plus de solidarité», a déclaré le chef de l’Etat togolais.
Selon Faure Gnassingbé, «le problème étant difficile et complexe, personne ne peut être sûr qu’il a la vérité comme une science infuse. Il faut continuer à se concerter entre nous chef d’État, également avec les autorités de transition puisque ce sont des situations transitoires qui devront passer et nous sommes obligés de travailler et de discuter avec ceux qui sont aux commandes en ce moment en ayant à l’esprit que ce qui est important, c’est la paix, c’est la sécurité » .
« Personne n’a envie que d’autres peuples souffrent de sanctions. Nous avons tous un agenda économique. Les perturbations que nous connaissons aujourd’hui, nous voulons que ce soit une mauvaise parenthèse. C’est un défi pour nous, monsieur le Président. Je sais que nous nous sentons parfois impuissants, mais nous ne pouvons pas céder au désespoir», a-t-il poursuivi.
« Nous devons trouver cette solution. Et j’ai foi que nous allons continuer nos entretiens, les élargir, peut-être avec nos pairs, pour trouver une solution. Nos pays, notamment la partie septentrionale, le Ghana, le Togo, le Benin et la Côte d’Ivoire, sentent la pression de cette situation-là, plus tôt nous trouverons des solutions idoines, et mieux ce sera », a-t-il conclu.