Aliou Cissé analyse le match Sénégal-Benin

Les députés ivoiriens éliront, le 7 juin prochain, le successeur de Amadou Soumahoro, le président du parlement décédé le 7 mai. Le secrétaire exécutif du RHDP (parti majoritaire à l’Hémicycle), jusque-là intérimaire, devrait être confirmé au perchoir. Il est le candidat du chef de l’Etat. Alassane Ouattara a tranché. Au buzzer. Le Président ivoirien a, à la dernière minute,désigné AdamaBictogo candidat à l’élection du président de l’Assemblée nationale, prévue le 7 juin prochain. La nouvelle est tombée ce lundi, veille de clôture des candidatures pour la succession de Amadou Soumahoro, décédé le 7 mai. Selon Jeune Afrique, le poulain du chef de l’Etat va déposer son dossier ce mardi, dernier délai. Le secrétaire exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) devrait être élu sans problème. Car, avec 137 députés sur 255, la mouvance présidentielle domine l’Hémicycle. Même si sa jeune collègue Naya Jarvis Zemblé (26 ans) annonce qu’elle compte se présenter, selon JA, AdamaBictogo est bien lancé pour hériter du perchoir qu’occupait depuis mars 2019 Soumahoro. S’il est élu, le député d’Agbovilledevra quitter son poste de secrétaire exécutif du RHDP. Et il ne sera pas en terrain inconnu : en effet, durant les mois d’absence du défunt patron de l’Hémicycle, il assurait l’intérim. Aux yeux des observateurs de la scène politique ivoirienne, si Alassane Ouattara mise sur AdamaBictogo, c’est que l’ancien ministre de l’Intégration réunit deux conditions essentielles : il est un fidèle parmi les fidèles du Président et il est très politique. Bictogo est un militant de la première heure du Rassemblement des républicains (RDR). Il a rejoint le parti de Alassane Ouattara dans les années 1990. Depuis, celui qui marie parfaitement ses casquettes d’homme d’affaires et de politique, a traversé toutes les crises ivoiriennes. Fait face aux adversités les plus farouches. Et remonté bien des pentes raides. Jeune Afrique le décrit comme un «homme de terrain», «rassembleur», «un profil indispensable au rayonnement du RHDP». C’est sans aucun doute ce que Alassane Ouattara a compris pour porter son choix sur lui, déjà lorsqu’il fallait désigner un intérimaire au moment où Amadou Soumahoro était en retrait à cause de ses ennuis de santé. Ce dernier voulait placer au perchoir le doyen des députés, Mamadou Diawara, mais il se heurtera au veto présidentiel. Le chef de l’Etat portera son choix sur Adama Bictogo avant de lui baliser le chemin aujourd’hui pour être confirmé, à 59 ans, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire.

Ce lundi, les joueurs de l’équipe du Sénégal se sont rassemblés, à Diamniadio, pour préparer les éliminatoires de la CAN 2023. Une occasion saisie par le sélectionneur national, Aliou Cissé pour évoquer le prochain adversaire, le Bénin et la poule du Sénégal au Mondial 2022.

« Les matchs ont toujours été difficiles, resteront difficules. Le Sénégal est sur le toit de l’Afrique. C’est bien mais il faut avoir des ambitions et aller voir ce qu’il y a derrière les étoiles. Ce n’est pas une fin en soi d’être champion d’Afrique. Nous allons aborder le match (Sénégal-Bénin du 4 juin) avec beaucoup d’humilité. Le Sénéga est l’équipe à battre, on l’était avant, ça le sera encore plus maintenant qu’on est champions d’Afrique. Notre dernier match contre le Bénin n’a pas été facile. Ils ne viennent pas en victimes à Dakar. Mais on a la confiance de nos dernières sorties. Surtout la dernière contre l’Egypte. »

« La Hollande est une grande nation de foot, de grands tacticiens. Elle est dotée de qualité, qui fait partie des meilleures équipes européennes. Mais nous sommes les champions d’Afrique.
L’Equateur a le profil d’une équipe africaine, qui joue dans la veticlaité, la profondeur.
Le Qatar parait comme l’equipe la moins forte mais il faudra le prendre au sérieux. »