Le sélectionneur de la France, Didier Deschamps s’est exprimé en conférence de presse, ce mardi, à la veille de la demi-finale, contre le Maroc. il a tenu à insister sur « l’état d’esprit collectif » des Bleus et la « dynamique positive » qui les entoure. Sans jamais s’aventurer sur le piégeux terrain politique.
« Moi, je suis dans le domaine du sport. C’est un match de foot, et ça doit rester un match de foot. On connait l’historique. Il y a beaucoup de passion mais en tant que sportif, j’aime bien rester à ma place. »
La solution pour marquer un but Maroc
« On va en faire sorte de la trouver. Cette équipe a une capacité à très bien défendre. Aucun adversaire n’a trouvé la solution. Mais il ne faut pas réduire cette équipe au secteur défensif, elle ne serait pas là sinon. Elle aussi a des qualités offensives mais c’est l’équipe qui a le mieux défendu avec une très bonne organisation, rationnelle. Ils se trouvent bien. J’ai regardé tout ça, mes observateurs aussi. Forcément, il y a des éléments à prendre en compte. »
Son regard sur son homologue Walid Regragui
« Oui. Je ne vais pas me faire des amis si je vais sur ce sujet (rires). Déjà, par rapport à Walid, bravo à lui, à son staff. Ils réalisent quelque chose de fabuleux, c’est normal et c’est logique qu’ils aient en tête la possibilité de jouer une finale. (…) Après, oui, les statistiques, vous pouvez leur faire dire tout et leur contraire. Mais certaines sont importantes. Même s’il y a une marge d’erreur importante par rapport aux chiffres annoncés, cela donne une indication. Elles sont surtout là pour venir confirmer ce que j’ai pu voir durant le match avec mon staff. »
Jouer devant un public hostile
« Je n’aime pas le terme hostile. Je parlerais plutôt d’une ferveur populaire très importante. J’ai pu l’entendre moi-même, mes observateurs me l’ont dit et répété. Les joueurs sont prévenus. Ce n’est pas ça qui fait marquer des buts ou en prendre. Mais tant mieux pour eux. Ce n’est pas en demi que l’ambiance va être inférieure. Préparer un match, c’est se préparer à ce qu’il y a sur le terrain mais aussi à l’environnement. »