Achevée dimanche par le sacre du Cameroun en finale face à la Guinée (0-0, 5-3 tab), la CAN des moins de 17 ans a été marquée par plusieurs polémiques concernant de possibles fraudes sur l’âge : le Maroc a accusé le Cameroun après sa défaite en phase de groupes, puis le Sénégal et le Nigéria ont déposé une réserve concernant deux joueurs de la Guinée, mais ce recours a été rejeté par la confédération africaine de football (Caf)
Malgré ces multiples affaires, le président de l’instance panafricaine, Ahmad Ahmad, a dressé un bilan plutôt positif de la compétition, même si le Malgache reconnaît qu’il y a encore beaucoup de boulot.
« On essaie de limiter et de combattre les fraudes sur l’âge, et ça va dans le bon sens, je ne dis pas qu’on est satisfait à 100%, mais il y a une grande amélioration. On a pu voir que seuls ceux qui ont passé l’IRM ont pu jouer cette compétition », a déclaré le président de la Caf.
En référence au « test du poignet » qui a permis de démasquer 6 « tricheurs », tous exclus, avant le coup d’envoi de la compétition. Malheureusement, ce test n’est pas infaillible à 100% et toutes ces affaires ne sont sans doute pas terminées puisque les Sénégalais ont prévu de saisir le Tribunal arbitral du sport (Tas).
APS