Depuis le 21 février 2019, Cheikhouna Mbacké n’a plus revu son fils (4 ans), Mourtada Mamour Mbacké, porté disparu. En cette Journée mondiale des enfants disparus ou perdus de vue, le père Cheikhouna a manifesté sa tristesse sur les ondes de la RFM.
« C’est très dur. Perdre de vue son enfant, il n’y a pas plus difficile. C’est une épreuve que nous vivons. Chaque jour qui passe, nous pensons à notre enfant. Sa maman a perdu le sommeil, elle passe tout son temps à pleurer. A chaque fois que vous rencontrez un enfant de son âge dans la rue, son image vous revient et vous vous mettez à imaginer dans quelle situation il pourrait être ? Est-ce qu’il mange ? Est-ce qu’il boit ? Qu’est-ce qu’il fait ? S’il est en vie ? Il faut avoir vécu cela pour le comprendre ».
Depuis 2003, le 25 mai est consacré à la Journée internationale des enfants disparus ou perdus de vue. Au Sénégal, il n’y a pas de statistique exacte disponible sur cette problématique.