SAINT-LOUIS : LES RÉSULTATS DU PDIDAS SALUÉS PAR LE PRÉSIDENT DE LA CHAMBRE DE COMMERCE

Le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Saint-Louis (CCIASL), Cheikh Mouhamadou Sourang, a salué les résultats du Projet de développement inclusif et durable de l’agrobusiness au Sénégal (PDIDAS), en termes notamment d’emplois créés, sans compter sa contribution à lutter contre l’accaparement des terres à travers modèle d’accès au foncier qui a fait école auprès des investisseurs.

Le PDIDAS « a permis de créer plus de 50.000 emplois » et de produire « plus de 100.000 tonnes de fruits et légumes à exporter par an, contribuant à améliorer de manière substantielle de la balance commerciale du Sénégal », a dit M. Sourang.

Il s’exprimait jeudi lors de la journée dédiée au PDIDAS, à l’occasion de la deuxième Foire économique et commerciale (FISA) de Saint-Louis.

S’exprimant lors de la journée dédiée au PDIDAS, jeudi, dans le cadre de la deuxième Foire économique et commerciale de Saint-Louis, M. Sourang a indiqué que le PDIDAS « a joué un rôle important’’ dans la promotion d’une « agriculture commerciale et inclusive, qui tient compte à la fois de la petite exploitation familiale et de la sécurisation des investissements privés ».

Selon lui, cela se traduit par les investissements réalisés dans les infrastructures, en particulier dans l’irrigation, l’assistance technique aux institutions publiques clés, dont les communautés rurales.

Il a aussi cité l’appui du secteur privé, notamment les petits exploitants agricoles et les acteurs des chaînes de valeur de l’agro-business opérant dans la région de Saint-Louis en particulier.

De même le PDIDAS a-t-il permis de « favoriser les investissements privés dans les chaînes de valeur horticole à fort potentiel de valeur ajoutée, de compétitivité, de création d’emplois et de stimulation des exportations agricoles », selon Cheikh Mouhamadou Sourang.

Il a également évoqué le rôle joué en parallèle par le PDIDAS dans le domaine foncier, « avec l’instauration du modèle d’acquisition de terres par les investisseurs », « à travers un processus de mise à disposition volontaire des propriétés par les collectivités territoriales ».

« Ce processus a permis de lutter non seulement contre le phénomène d’accaparement des propriétés et des terres, mais également de régler les modalités d’installation des investisseurs sur des domaines sécurisés, à travers une gestion inclusive impliquant les populations, les collectivités locales et l’Etat dans un partenariat gagnant-gagnant avec les investisseurs », s’est félicité M Sourang.